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dans la Mère de Famille. « La loi du Christ, dit Eugénie Niboyet[1], est notre loi, nous ne reconnaissons point de morale au-dessus de sa morale, point de livre au-dessus de son livre. »

Quant aux collaboratrices, ce sont, Eugénie Niboyet mise à part, les mêmes que celles de la Mère de Famille et du Journal des Femmes, Mme Ulliac-Dudrezene, Mme Tremadeure, Mme Laure Bernard, Mme Desbordes-Valmore, Mme Anaïs Ségalas, Mme Waldor. Parmi les rares collaborateurs masculins, on peut relever le nom d’Eugène Süe.

Le Conseiller des Femmes, suivi de la Mosaïque Lyonnaise, dura, sous forme de revue hebdomadaire (1 an, 10 francs), jusqu’en janvier 1835.

On peut rattacher à ce groupe féministe : 1o les romans de George Sand, Consuelo et Isidora, Lettres à Marcié ; 2o l’ouvrage d’Aimé Martin sur l’Éducation maternelle ; 3o les Enfants de Dieu, par James de Lau-

  1. Le Conseiller des Femmes, no 14.