sur les lois précédentes (celle de 1820, par exemple, qui avait essayé d’ébaucher l’organisation de l’enseignement des filles), puisqu’elle reconnaissait aux femmes le droit de recevoir un enseignement primaire supérieur. De là à organiser pour elles un enseignement secondaire, il n’y avait qu’un pas, mais un pas que l’on mit trente ans à franchir.
Cette loi contenait, au point de vue féministe, une autre disposition très remarquable. Il y était décidé (art. 16) que les comités locaux, chargés de l’organisation et de l’entretien des écoles primaires, auraient l’autorisation de faire visiter ces établissements par des dames inspectrices. Cette disposition existait dans la loi de 1820. Mais ce qui était nouveau, c’était (art. 18) de donner à ces dames inspectrices voix délibérative dans les comités et de leur permettre de faire partie des commissions d’examen pour le brevet de capacité.
À la même époque, plusieurs femmes étaient, sans doute pour la première fois, puisque la Gazette des Femmes prend la peine