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général, sont très représentatives ; elles nous montrent bien quelle idée la bourgeoisie éclairée se faisait alors du féminisme : en général, il n’y a pas lieu d’examiner sérieusement les théories féministes ; on doit se contenter d’en rire avec les joyeux fumistes qui les ont imaginées ; mais si elles ont la prétention d’être prises au sérieux, alors on doit les voir telles qu’elles sont, ridicules toujours, profondément immorales le plus souvent, ne pouvant se réaliser que dans un bouleversement complet de la société ; enfin et surtout, ce qui était pour un bourgeois de cette époque le comble de l’horreur, intimement liées aux abominables doctrines saint-simoniennes ; le devoir de tout honnête homme est d’empêcher qu’elles se réalisent jamais.