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avant 1830, qui, en 1834, fit paraître un Manuel de littérature française. Quant aux mémoires, on peut citer ceux de la duchesse d’Abrantès (Mémoires (1831-1834) ; Mémoires sur les premières années du règne de Louis-Philippe (1836) ; les Souvenirs de la princesse de Salm et les Mémoires de Mlle Ancillon, femme de chambre de l’impératrice Joséphine[1]. On peut encore citer, parmi les auteurs de mémoires, Ida, dite la Contemporaine, qui a laissé des souvenirs sur le règne de Louis-Philippe.

V

Les questions philosophiques qui intéressèrent le plus les femmes furent celles qui se rattachent à la pédagogie. Les plus célèbres des ouvrages d’éducation écrits par des femmes étaient ceux d’Élisabeth Celnart, l’une des collaboratrices du Journal des Femmes (son Manuel des nourrices fut

  1. Ces mémoires sont soupçonnés d’être apocryphes.