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CHAPITRE III

LA LITTÉRATURE FÉMININE


I. La Poésie. — II. Le Roman. — III. Le Théâtre. — IV. Histoire. — V. Philosophie.
I

Il n’est peut-être pas une époque, même la nôtre, qui, pour la fécondité de la littérature féminine, puisse se comparer au règne de Louis-Philippe. Un nombre infini de femmes se sont alors senties prises du besoin d’écrire ; toutes les classes de la société ont participé à ce mouvement, depuis les grandes dames, la duchesse d’Abrantès et la princesse de Salm, jusqu’aux ouvrières, comme Antoinette Quarré, femmes de lettres par occasion.

Le genre de littérature que les femmes cultivèrent peut-être alors le plus et avec le