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taire » qui a « trempé sa plume dans le fiel ».

La mort du duc d’Orléans (1842) fut le sujet de nombreuses poésies, tant masculines que féminines, ces dernières d’ailleurs assez médiocres[1]. La question de la régence, qui passionna ensuite l’opinion, parut laisser les femmes assez indifférentes. Une seule, Mme d’Eldir, publia une brochure sur ce sujet (Sentiments d’une femme d’origine mongole sur la régence) et, contrairement à ce qu’on aurait pu attendre d’une femme, se montra l’adversaire de la régence de la princesse Hélène.

Le régime de juillet comptait parmi les femmes, comme parmi les hommes, de zélés partisans. Beaucoup de femmes, par des pièces adressées soit à Louis-Philippe lui-même, soit aux membres de la famille royale, exprimèrent en vers ou en prose ces sentiments de loyalisme. Plusieurs firent des poésies en l’honneur du comte de Paris ;

  1. Regrets à Mme la duchesse d’Orléans, par Mme Hattanville ; Sur la mort de S. A. R. le duc d’Orléans, par Sophie Dubut.