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consacre les plus petites connoissances en les dirigeant à une si grande fin, que la moderation qui est dans les mouvemens de son cœur, laisse une grande distinction dans ses idées ; qu’il n’entasse point les connoissances : mais qu’il les choisit j qu’il ne trafique point pour le temps de ce qu’il peut faire servir à étemité ; que son cœur ne s’enfle point par la science : mais que la science tire tà perseélion du raport qu’elle a avec les veues & les mouvemens sublimes de ion cœur ; que fa lumiere au lieu de troubler la societé, en procure le bien & la paix rar les veues de cette societé eternelle que nous devons avoir avec Dieu ; & qu’enfin il ne fait point consister i’honneur & la pers ection de son esprit dans independance, qui s’élevant au dessus de la Revelation de Dieu, l’asfujetit aux préjugés des hommes, ou aux illusions de iz propre vanité ; mais qu’il croit avoir tout connu, quand il a connu ce qu’il a plu à Dieu de luy enseigner pour son bien.

II nous resteroit à nous faire valoir par les vertus humaines^omme le cou->, . rage, "