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excellente partie d’elle-même sort de nôtre fond, sans connokre que c’est Dieu qui la produit immediatement en nous.

Nous trouvons dans le principe que nous avons établi non seulment la grandeur des pallions : mais encore celle des vertus.

II n’est pas necessaire pour le justifier d’en faire un catalogue exact. II ne faut tjue les considérer consusément comme elles se présenteront à notre imagination.

La temperance est sans doute une vertu qui éleve l’homme : mais la temperance ne peut être soutenue que par les motifs de son immortalité & du bonheur éternel auquel on aspire. J’avoue que la raison toute seule est capable de nous aprendre à ne point faire de tort à notre santé & à ne devenir point les ennemis de nous-mêmes par les excés de la débauche ; mais cette consideration ne nous mene pas bien loin, puis que intemperance ne consiste pas simplement dans les excés du plaisir j mais ausli à user moderément