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CLUB MONARCHIQUE

libelle ; une telle calomnie annonce de grandes combinaisons et des calculs bien favorables à la liberté publique. « Démeunibr, Député de la ville de Paris. «  « Note du rédacteur. — MM. Tronchet, Regnauld, député de Saint-Jean d’Angély, et Aymar, député de Forcalquier, nous ont adressé la même réclamation : ils expriment la même indignation (1), » « Quelques-uns de mes collègues, Monsieur, pour lesquels je suis plein d’estime, ont pris la peine de repousser la calomnie qui place leurs noms sur la prétendue liste du club monarchique. « Ils me forcent d’imiter leur exemple, parce que mon silence pourrait cette fois paraître avoir une autre cause que le mépris profond que j’ai voué aux libellistes, et surtout à ceux qui les inspirent ou qui les payent. « Le Chapelier. »

« Dans une liste. Monsieur, dictée par une lâche malveillance, on a imprimé que M. Maubourg (Moubourg) était membre d’un club dit de la Constitution monarchique. Il est mon ami, il est absent ; cette double raison m’oblige à déclarer que cette assertion est aussi fausse qu’absurde.

« M. Maubourg, qui ne fut jamais ambitieux ni courtisan, qui des premiers a travaillé pour la révolution, M. Maubourg, ami ardent et irréprochable de la Constitution, n’est membre d’aucun club. « Lacoste, Député à V Assemblée nationale (2). » « Je vous prie de trouver bon. Monsieur, que je me serve de votre journal pour me plaindre de ce que mon nom a été inséré dans une liste des personnes qui composent le club monarchique ; je suis membre de la Société des Amis de la Constitution, dont je fais profession d’honorer les principes et le patriotisme ». <( RiCGÉ (1). »

« On m’a dit, Monsieur, que mon nom se trouve aussi employé dans la liste supposée du Club monarchique. Ce n’est qu’un fait faux, je le démens. Et cependant je hais patriotiquement les ambitieux, intrigans, persécuteurs et despotes.

  • « TouLONGEON, Député à V Assemblée nationale. »

« Note du Rédacteur. — MM. Bureau-Pusy (aîc), député à l’Assem- [1]

  1. (1) Moniteur universel, du 2 février 1791. (2) Moniteur universel, du 3 février 1791. (3) Moniteur universel, numéro du 5 février 1791. — Le coiute Se Riccé fig.re sur la liste des Jacobins publiée par M. l’ A. Aulard.