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CLUB MONARCHIQUE

« Gj-andes queslions proposées à la Société des amis de la constilulion monarchique par le journal universel de M. Audoin. « Lesdites questions remises dans l’ordre qui leur convient et qui leur est le plus avantageux.

« Question première,

« Comment cette Société interprèfe-t-elle son amitié pour la constitution moiiarchique ?

« Réponse.

« Ce n’est certainement pas M. Audoin lui-même qui nous l’ait cette question. 11 a laissé proposer celle-là par son secrétaire ou son valet-de-chambre. 11 seroit impossible que M. Audoin voulût avouer qu’il s’est érigé en censeur et correcteur des amis de la constitution monarchique, sans avoir aucune notion directe et positive de ce qui concerne cette Société. Or, ce seroit véritablement n’avoir pas la première notion sur cette Société que d’ignorer l’authentique profession de foi contenue dans son prospectus, le développement si clair et si étendu de cette profession de foi, présenté dans un discours qui a couru Paris sous le nom d’extraits des registres de la Société des amis, etc. ; l’énoncé rapide et énergique de ses principes dans une réponse à M. Gorsas,, et dans un discours de M. Hamelin ; ce rappel de ces mêmes principes dans le discours de M. le maire, par le président de cette Société ; nos mille et une défenses contre les cent une mille attaques qu’on nous a déjà faites ; l’exposition si précise de nos sentimens et de nos intentions offerte à chaque page de nos journaux, etc.

« L’interprétation de notre amitié pour la constitution monarchique peut-elle, après tout cela, rester encore équivoque ? et n’est-il pas évident que cette question ne peut pas nous avoir été proposée par M. Audouin lui-même ?

« Question II.

« Entend’ elle par constitution monarchique la constitution telle qu’elle a été décrétée ?

<( Réponse.

« Encore une question qui n’est pas de M. Audoin, et par toutes les mêmes raisons que je viens de présenter ci-dessus. « Mais j’ajouterai ici, à tout ce que M. Audoin doit si bien savoir, pour être convaincu, que ce que nous entendons par constitution monarchi (}ue est la constitution monarchique telle ([u’ellc a été décrétée :