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sticcessitement et rapidement la défiance, Id crainte ; un pas de plus, il se litfoit à la fureur et reribùVelloit petit-être ces scènes affligeantes. ..

« Le club monarchique rësiste aiix attaques ; la loi est iilvoquée ; les magistrats du peuple rie voient d’abord que le danger des eitoyens ; la suspension du nouveau club est ordonnée (le 29 décettlbre 1790) ; les informations se font ; Tœil sévère de la justice s’arrête aux faits et ne profonde point jusqu’aux intentions ; la municipalité condamne une distribution de pain au-dèssoiis du prix courant. « Le directoire du club déclare qu’il renonce à ce mode inquiétant de distribution ; alors, la loi étant formelle sUi* le droit accordé il tous citoyens, ne faisant point corporation, de s’assembler paisiblement et sans armes, après en avoir donné avis à la municipalité, le corps municipal, par un arrêté du samedi 8 janvier 1791, rend au club monarchique la liberté de tenir ses séances (1). » « Extrait du Registre des Délibérations du Corps Municipal. « Du 8 janvier nSL

« Le Corps Municipal, ouï le rapport de ses Commissaires, après avoir entendu le Substitut-Adjoint du Procureur de la Commuflè, sui* les informations ordonnées par l’arrêté du 28 Décembre 1790, et lecture faite de la déclaration de ladite Société de la Constitution Mottarchique, déclare que rien n’empêche qu’elle reprenne ses séances. « Sifjy^é : Bailly, Maire ; De Joly, Secrétaire-Greffier. « Pour extrait conforme à l’original, signé : De Joly, Secrétaire-Greffier {"i). ))

(( Les papiers publics^ lisons-nous dans le Journal des Clubs, ont annoncé la mort de la Société des amis de la constitution monarchique, et cependant elle n’a cessé d’être en activité depuis le 8 janvier (1791) que la municipalité lui permit de reprendre ses séances (3). >> Le 6 janvier, une fête donnée le jour des Ëois, près dU caiiip de Jalès, était, disait-on, organisée pai* le Club monarchique étaMi en cette ville. Après le dtner, distribution de pain, de vin, de viandes et d’argent « faite au pauvre peuple ». Le soir, sUr un transparent, Oh lisait : Vivons., mourons pournotre roi (i) ! Malgré les dénégations du (1) Journal des Cliifis, t. I, p. 411, U2 et 413. (2) Lettre d’un patriote à un de ses amis, etc. (Bib. Nat., pièce, Lb 39/4509.) (3) Journal des Clubs, t. I, p. 609.

(4) Journal général de France.