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INTRODUCTION

que le district de rabbaye Saint-Germain regarde cette assemblée comme ïin attronpement qui doit être dissipé, à moins que les aristocrates attroupt’s ou conjurés ne reçoivent quatre commissaires pour surveiller ce qui se -passera dans rassemblée. Ces quatre lignes sont un tissu d’erreurs. Nous nous assemblons rue de la Michodière, n" 8 ; nous avons envoyé au district des filles Saint-Thomas deux députés pour prévenir ces messieurs de l’existence et du but de notre association, leur remettre des exemplaires de nos principes, et inviter à nos séances ceux de ses membres à qui il conviendroit d’y assister. Le président du district a reçu nos députés avec les égards dus à une réunion de bons citoyens ; réunion que la loi approuve, et que vous avez tort de calomnier. Voilà les faits auxquels j’ajoute que le cinquième article de notre règlement porte : que toute personne présentée par un membre pourra assister à nos séances ; d’où je vous somme de conclure que nos intentions sont pures, et que vous-même, M. Prudhomme, vous pouvez vous présenter à nos assemblées, et que vous nous ferez plaisir.

« Dans l’analyse de nos principes, vous parodiez quelquefois, et vous ne raisonnez pas souvent.

« Lorsque nous disons que nous renonçons aux opinions par lesquelles, dans les discussions, quelques-uns de nous ont pu combattre les principes que l’Assemblée nationale a décrétés, vous dites que l’on doit nous en savoir gré ; cela n’est ni piquant ni profond. Vous me dispenserez d’y répondre.

« Lorsque nous disons que nous ne voulions pas une révolution à feu et à sang, vous dites que nous la voulions à Yeai rose, comme celle de Cro/n ?/’e// ; cela n’est ni de bon goût ni de bon sens ; vous me dispenserez dy répondre.

« Lorsque nous disons que nous voulons que le pouvoir exécutif reprenne toute son énergie, vous dites que les patriotes le veulent aussi. Dieu veuille que vous ne soyez pas démenti par tous ceux que vous appelez patriotes ; et je n’aurai rien à vous répondre. « Lorsque nous disons que nous nous opposerons à la liberté de tous les cultes publics, vous ne combattez cette assertion que par l’exemple de l’Amérique, de Strasbourg et de Bordeaux. — Je vous réponds que nous avons expliqué cette phrase dans nos principes impartiaux, qu’en accordant le culte commun, nous nous bornons à désirer que la solennité du culte soit réservée à la religion catholique, (jue l’Assemblée nationale a sans doute reconnue nationale (1), puis- [1]

  1. ’< Ou la roliaion catholiquo est uno associfitinn libro, ou fllo osl (>(abli !*-