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iiatioiuilc ol 1( ! roi, devenu constitutionnel. Ils publièrent des écrits ({ui tenaient le juste milieu entre la souveraineté royale et les droits respectables des représentants de la nation. Donnons un exemple : Extraits de V Apologie de l’égoïsme, brochure des Impartiaux : « ... L’égoïsme vicieux par excellence est celui des hommes « (lui bouleverseraient, s’il le fallait, un empire, pour contenter leur ambition démesurée : ils emploient les détours de l’intrigue, les poisons de la calomnie pour parvenir à leurs lins ; ils masquent leurs vues criminelles du voile du bien public ; le patriotisme dont ils font parade est sur leurs lèvres et non dans leurs cceurs ; ils sont égoïstes, mais leur égoïsme destructeur, bien loin de leur être avantageux, iinit souvent par les précipiter eux-mêmes dans l’abîme qu’ils avaient creusé pour les autres.

« L’égoïste vertueux n’est d’aucun parti, d’aucune faction, d’aucun complot. Les supérieurs le considèrent, ses égaux l’aiment, ses inférieurs le respectent : il est heureux...

« ...Je dirai aux artisans et aux agriculteurs : n’abandonnez plus vos ateliers, pensez que vous avez une femme et des enfants à nourrir, ne confondez pas la liberté naturelle et raisonnable avec la licence eiï’rénéc : la véritable liberté consiste à ne pas faire à autrui ce <|ue vous ne voudriez pas (lu’oii vous fit. Je loue votre zèle pati-iotique, nuiis ne passez pas les bornes (jue la raison et votre intérêt même vous prescrivent.

« Je dirai à tous les Français : Ne troublez plus la tranijuillité, l’harmonie et les opérations de l’auguste Assemblée qui s’occupe de la nouvelle Constitution (1). »

L’auteur espérait arrêter les atlaijues des châteaux et les coiillits avec les chefs militaires.

V l’aide de leur journal, les Jmparlîau.r tirent de la |)ropagande dans les provinces, comme on le voit par la lettre (}ui suit : " LcHr<’. du rrdacienr du Journal des Impartiaux à M. le l’rocurciir de la commune d’Uzerchi’.

« Monsieui’.

<( Le Club des Impartiaux, en insérant la délibération de la commune d’Uzerche dans son journal, a remarqué les justes plaintes que vous faites de l’infidélité, de la partialité et de l’exagération de la (I) Apologie de l’égoïsme, broi^hurc pai’uo en 1700 j piussun, brochure publiée «ans d<jute i»ar un Impurlial^