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sements qui suivent ?… Oh ! je voudrais qu’on me baise toujours, toujours… toi, Léo, fit-elle en se reprenant, rien que toi seulement… pas tous les hommes, et mes deux chères amies… Oh ! tiens… tiens…

Et elle avançait son ventre contre ma poitrine, la frottant avec sa motte en feu.

— Allons, ma petite Maud, calme-toi, dit doucement Flora.

— Oh ! Dora, s’écria Maud en se jetant au cou de son amie, si tu voulais… oh ! que tu serais gentille, je t’aimerais… encore plus…

— Mais quoi ?… que veux-tu, ma chérie ?…

— Eh bien ! fit Maud d’un ton câlin, que tu me cèdes ton tour.

— Comment, tu veux recommencer ?…

— Non, pas comme ça… quoique j’en aie bien envie… mais je veux essayer de l’autre façon…

— Quoi ! demanda Flora, tu veux tout de suite ?…

— Oui, je veux qu’il m’enquioule… j’ai vu comme tu étais heureuse l’autre jour… Et puis après, vous serez débarrassées de moi.

— Allons, petit monstre, fais ce que tu voudras…

— C’est toi, ma Dora, qui me feras minette, pendant qu’il me le mettra.

— Oui, polissonne, je veux avoir l’étrenne de ton petit chat dépucelé.

Maud avait déjà posé sa poitrine sur l’un des coussins du fauteuil, et écartait ses jambes entre lesquelles Dora prit place, assise sur l’autre coussin, les lèvres tendues vers la plaie rose. Flora lubréfiait avec du cold-cream le réduit où j’allais pénétrer, et elle y enfonça le doigt.

— Tu vois, souffla Maud, comme ça entre facilement… Attends, Dora… je jouirai trop vite.

— Oui, répliqua Flora, mais ce n’est pas un doigt que

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