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— Et Line, fit à son tour Maud en délaçant ses bottines. Oh ! que je voudrais la connaître, cette petite… comme nous nous amuserions toutes les deux ! Mais, continua l’espiègle avec un gros soupir, je ne vais pas en France, moi…

— Allons, mon petit chat, dis-je en la soulevant dans mes bras, tu y viendras plus tard. En attendant, nous allons passer un bon mois ensemble, rien que nous deux.

— Avec tante Kate… Tu verras, chéri, tu verras comme elle est polissonne…

— Oui, intervint Flora, qui commençait à se rasséréner en écoutant ce bavardage, si le ménage ne l’a pas changée…

Cependant Dora, pour faire diversion, avait débouché le champagne et rempli nos coupes. Je m’assis sur un fauteuil, et, ayant ouvert ma robe de chambre, je fis asseoir Dora et Flora sur mes cuisses nues, tandis que Maud, accroupie entre mes jambes, jouait à la poupée.

Nous gardâmes le silence, ne pouvant parler. Cette polissonne de Maud avait, sans rien dire, mis un doigt de chaque main sur le clitoris de ses amies et les branlait doucement, tandis qu’elle suçotait et léchait sa petite poupée… Nous devenions haletants tous les trois…

Pourtant Dora se dégagea et se mit debout : « Allons mes enfants, nous n’avons que le temps de rentrer et de nous habiller. Je ne veux pas faire attendre mes invités… »

… Je passe, chère amie, sur les détails du dîner. Nous étions quatorze convives ; j’étais vanné ; Flora et Dora portaient les traces évidentes d’une fatigue qui fut attribuée à une longue course à cheval.

Aujourd’hui, je suis bien reposé, et je vais faire mes derniers préparatifs. Je ne suis pas fâché d’avoir quelques jours de repos. À bientôt, ma chérie ; je t’envoie mes plus tendres baisers : j’ai hâte maintenant de te revoir. Quelles bonnes parties nous allons faire ensemble … À nous trois, avec Thérèse, à nous quatre même, avec Line, je ne regret-

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