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JOURNAL DES D�BATS PU DIMANCHE 25 MARS 1883.

ont de de crise minist�rieile n Des bruits dans les nouve&u circul� ces jours derniers � cause de plusieurs cercles politiques, incide nature, sinon � prodens qui paraissentun second remania prochainement voquer au moins � cr�er ment du Cabinet, s^. au pr�sident rimeuses difficult�s du Con. On suppose n�anmoi^, seil. derq^ te � ’,eg ^vU�r en continier cherchera encore nuant � ajourner la goi(xtiv�n des questions dans la susceptibles d’ar^eMC des divisions majorit� et e^ tt&asi� de son influence aupr�s de ses (�o.j�gues pour emp�cher des conflits Il est difficile de pr�voir ce qui personnels. � arrivera d’ici � la fin de la l�gislature C�ueo des incidens qui exercent impr�vus tune si grande influence sur la politique esque quelques�pttgno!e, mais il est certain ’uns des ministres se trouvent dans une situation qui pourrait aboutir � une crise minist�rielle. � M. te marquis vega de Armijo n’a pas ne raison d’�tre satisfait du r�sultat du vote qui a eu lieu le 15 de ce mois dans les bureaux de la commisdu S�nat, pour la nomination sion charg�e d’examiner le projet de loi relatif � l’ouverture d’un cr�dit de 300,000 fr. destin� � indemniser les Fran�ais qui ont �prouv� des � l’occasion de la guerre carliste, dommages Sur les sept et de l’insurrection cantonale. au parti trois appartiennent commissaires, aux proposi�conservateur et sont hostiles ces derniers tions du gouvernement; parmi ministre des se trouve M. Elduayen, ancien sans affaires �trang�res, lequel pr�sentera ou conun amendement doute g�n�ral de proeffet tre-projet, qui aura pour la discussion. On ne doute pas longer de la le rapport que le S�nat n’approuve dont les conclude la commission majorit� rions seroat favorables au projet de loi; mais ce ne sera qu’apr�s des d�bats assez longs qui seront d’hostilit� d’un caract�re empreints accentu�e � l’�gard de M; le marquis "Vega de avec laquelle ont �t� Armijo pour la. mani�re conduites les n�gociations relatives � la question de Sa�da. On critique surtout les propositions du ministre d’Etat, parce qu’elles n’inse r�serdiquent p�s que le gouvernement le vera la facult� lui-m�me de distribuer montant defr indemnit�s.. � M. Nunez de Arce est; dit-on, dispos� � ocse retirer � la premi�re du minist�re la casion favorable, parce qu’il reconna�t des d�difficult� les attaques de soutenir put�s lib�raux de Cuba, lesquels auraient l’intention de -demander avec �nergie l’ex�cution des engagemens pris par le parti constitucoloniationnel aux questions relativement les. En outre, des conflits se sont d�j� �lev�s entre lui et le ministre de la guerre, il y a peu de temps, au sujet de la suppression et, corporelles pour les esclaves, des peines tout r�cemment encore, � l� suite de difficulde t�s survenues entre le capitaine-g�n�ral Cuba et le directeur des finances de la colonie. Ce dernier conflit n’�tant pas encore r�est actueleolu, sa position dans le Cabinet lement tr�s d�licate. � On suppose donc dans les cercles politiques que le minist�re du 8 janvier devra subir une modifica� un moment asaez, rapproch� du Conseil, et que le pr�sident tion partielle, tout en d�sirant l’ajourner �e plus possible, qui lui sera donn�e profitera de l’occasion pour offrir un ou deux portefeuilles, � des d�mocrates. par M. SaLe syst�me adopt� avoir pour objet actuellement gasta para�t � �ne rupture entre d’arriver graduellement et les anciens centrales constitutionnels listes qui forment la partie la plus conservaincidens trice de la majorit�. Les derniers clairement ont montr� dans les Chambres qu’ilH ne peut y avoir une union parfaite en� se tre eux et que les lib�raux cherchent � de la Gauche dynastique, rapprocher menas i rouges auacD-o avec des rubans blancs. La n’a fortement polij;^ repr�sent�e, pas eu d ^sOin d’user de mesures r�pressives, hier que l’affluence des classes ouvri�res ait ot� �norme pendant toute la journ�e. ( pumie� marcs. Or, il r�sulte des cuinres 2 hollaudais, 2 russes, 1 grec, 1 portugais et ( dubureau de la rue Littr�, on constata que de l’instruction statistique deux < mandats en blanc avaient �t� arra1 ha�tien. par la derni�re 1878, qu’actuellement De sorte que, tout compte fait, tant fran- < ch�s. primaire pour l’aan�e s’�l�ve � des instituteurs 1 le personnel sur un facteur qui Lea soup�ons tomb�rent �ais qu’�trangers, il reste. aujourd’hui 1,5U4 dans les 1 du receartistes ayant �t� r�compens�s aux divers avait �t� aper�u sortant du bureau soit 17,212 dans les villes, et 29,288 Salons qui se sont succ�d� jusqu’�^ celui qui veur, o� ’il �tait entr� an l’absence campagnes. du rece’ � leur traiconsacr�e La somme totale veur et des employ�s. va ’s'ouvrir. Aulr�che-Hongfic. dont � 53,272,437 marcs, monte tement �tre l’auteur Le facteur nie �nergiquement � l’Etat et d�et L’immeuble appartenant des villes, de faux; mais 24,625,832 pour les instituteurs compliqu� Le proc�s des socialistes s’est �.yienne du domaine de Meudon; qui �tait de ce d�tournement Le pendant ruraux. il ,se li28,646,605 pour les instituteurs exag�r�es auxquelles termin� hier au soir. Le verdict du jury, utilis� par la garnison de� Pa- les d�penses pr�c�demment des uns et des autres a �t� consi�vasives sur l’emploi de traitement vrait et les r�ponse^ rendu � l’unanimit� ou � une grande majoet de manoeuvres, ris comme champ de tir ern il est maintenant dans le bureau d�rablement augment�; son temps et sur sa pr�sence rit�, a acquitt� les pr�venus de tout d�lit povient d’�tre affect� au minist�re de l’instrucles instituteurs � la dispomoyenne de 1,430 marcs pour le vol commis tion publique, et attribu�, partie au service du receveur l’ont fait consigner litique. Pour ce qui concerne des villes, et de 954 marcs pour les institudans les chez le cordonnier de l’Observatoire d’astronomie physique, sition de la justice. Merstallinger teurs de ta campagne. NOUVELLES DIVERSES Un autre mandat de 300 fr., sign� �galecirconstances que l’on sait, les accus�s Eugel partie au service de la station de chimie v�- ment a �t� touch� le m�me jour dans Rouhy, On lit dans la Gazette de Yoss etjPfleger de m�me que leur complice Bernt, g�tale annex�e � la chaire de chimie organiLes s�ances du Conseil de revision qui doit de la Madeleine. sur lesun bureau du quartier fleurit ont �t� reconnus coupables � l’unanimit�. L�. contrebande toujours que du Coll�ge de France. du d�parte� ce verdict le tribunal a proc�der � l’examen des inscrits Conform�ment fronti�res de la Prusse et de la Russie. C’est � Le bateau de p�che de Calais n� 626, paaux instructions conteConform�ment la classe de,1882, audouaniers d�ploiera condamn� Engel et Pfleger � quinze ans do ment de la Seine, pour hier � quatre lieues qui des fraudeurs ou des nues dans une circulaire r�cente du pr�fet de trou Avroa, a rencontr� ront lieu, � Paris, au palais de l’Industrie, ou d�tourtravaux forc�s et leur complice Bernt � deux le plus de ruse pour surprendre au large, par une grosse mer, un trois m�ts police, relative � la vente des fac-simil�s de aux jours et heures indiqu�s ci-apr�s Ainsi, on a enans de la m�me peine en outre les trois acde ner l’attention de l’adversaire. en d�tresse, la Rosa, venant au d�- billets de’ banque sur la voie publique, un Norv�gien des jeunes gens �trangers La visite filles qui cus�s sont condamn�s � des dommages-int�de bois avec un chargement Fr�d�rickstadt gag� un certain nombre de jeunes de la Seine, mardi 27 mars, jeudi grand nombre de vendeurs de ces billets ont du Nord. partement r�ts et les deux premiers, to�t journellement a apr�s avoir subi le voyage d’O3tro-wo samedi 31, lundi 2 avril, mercredi 4, � �t� arr�t�s dans la journ�e d’hier et conduits jeusous la surveillance de 29, heureux � Ostrowojces Le patron Avron a �t� assez Kaliach et retournent jour peine, resteront pour dans les bureaux des diff�rens commissaires et huit heures du matin. luxe avec habill�es sont la police. de police de la Ville. Apr�s saisie de leur sauver un matelot qui �tait rest� � bord avec� nes filles 1 1er arrondissement, inscrits de la classe de la fronti�re, ont interjet� de cette mani�re Les condamn�s il est tomb� franchissent le capitaine. appel de c� Quant � celui-ci, marchandise, ils,ont �t� remis en libert�. 1882 et ajourn�s des classes de 1881 et 1880 elles �chanA Kalisch bateau sans �tre arr�t�es. jugement. 1, n’�tait que temps de mettre un terme � la mer en sautant de son’ navire sur le entre Il au d�partement de la lesles chapeaux, ils ont jeunes gens �trangers robes, Quant aux 21 pr�venus acquitt�s, gent les belles broy� cette sp�culation, dont les esprits inventifs de p�che et a �t� litt�ralement Seine non visit�s dans les cinq premi�res �t� mis aussit�t en libert�. dentelles, etc., contre leurs habits ordinaires les deux bords, n’avaient pas tard� � tirer parti. arrondissement, s�ances, vendredi 6 avril chez elles. Un autre truc conet retournent Un bateau de Gravelines avait d�j� recueilli Hier encore, un sieur L�opold B. tapislundi 9; 3�, jeudi 12; 4e, samedi, 14; 5�, des vessies qu’on d’alcool Mont�n�gro. le reste de l’�quisiste � remplir neuf matelots composant samedi 21; 8�, sier, se pr�sentait � la caisse de la succursale mardi 17 � l’approche d’une pa-, jeudi 19 7�, porte sur l’�paule; page de la Rosa. adress�es aux jourD’apr�s des d�p�ches mardi samedi 28 et du Cr�dit lyonnais, �tablie avenue de Clichy, vessies sont ouver24 9�, jeudi 26; 10�, les trouille de douaniers, Le-navire n’a pu �tre abord� que naufrag� fr�re de lundi 30 11�, mercredi avec un billet-prospectus imitant a^-sez grouM. Stefan Verbitza, naux anglais, 3 mai et vendredi 4 d’un couteau, et la contrebande. de Calais. les au moyeu le vojeTode Maso Verbitza, si�rement ceux de la Banque de France et par le remorqueur l’ancien ministre, mercredi 9 13�, vendredi.il 14e, mardi La temp�raa disparu. Le froid est tr�s vif � Calais. a �t� tu� le 21 mars, � une heure de l’apr�sdemandait � l’�changer contre 1,000 fr. en 17�, mardi 15 15�, jeudi 17; 16�, samedi 19 de 60 au-dessous de z�ro. uu ture �tait hier soir vient Un Am�ricain ( lundi esp�ces. midi, par un membre de la tribu des Malis22; 18�, jeudi 24 et vendredi 25; Ce v�locip�de repose a 28 de bureau, le � Vapeur. Cet ’�v�nement Sur la r�quisition du chef Le marin de la douane, Savournin, qui v�locip�de sori, au bazar de Scutari. 20�, mercredi 30 et jeudi ’31, � huit heuau comune vive irritation. sieur n. a �t� mis � la disposition a tent� d’assassiner le docteur Aillaud de la sur trois roues et porte une pet/te machine � produit res du matin, pour les vingt arrondissemens. e Dans une la Yeue missaire de police du quartier. Ciotat a �t� trouv� pendu � midi dans sa pri- vapeur au-dessous du si�ge. Pour ai� pas donmardi correspondance que Courbevoie, samedi 2 juin; Neuilly, moteur., un poi� s excessif un appel est 5 Pantin, jeudi 7 Presse recoit de Constantinople, son. Il s’�tait servi de sa ceinture en guise de ner � l’appareil samedi 9 Saint-Denis, du Conservatoire national Le directeur l’invtoeeteur a substitu� adress�e la diplomatie europ�enae pour le v�locip�de, pour la Charenton, mardi 12 Sceaux, jeudi 14 Vilcorde, l’avait fix�e � une sorte de r�telier;dis il y a quelque des Arts-et-M�tiers signalait, comh ustibles aux autres afin l’huile de p�trole en lieu comp�tent mardi 19 (� temps, au ministre de la marine la pr�sence, prier d’interc�der pos� le long du mur et s’�tait �trangl�. Vincennes, lejuif, samedi 16 Les avantage s sont d’obtenir � Midhat Pacha, qui serait malade Les blessures du docteur Aillaud n’auront g�n�ralement employ�s. midi pour ces six arrondissemens). dans le mus�e naval de l’arsenal de Cherconet d�bile, l’autorisation de quitter Ta�f et de nombreux, car l’huile est l�g�re, et k’ov des lor, 2B, 30, 4e, 5�, pas de suites f�cheuses. R�gularisation 76) bourg, de sept mesures anciennes de capacit� vivre avec sa femme, et ses enfans. � Ce se�oit qu’il soit ais� de r�gler la vapeur en .agis90 et 100 arrondissemens, classe.de d’une grande valeur historique. Il demandait On lit dans le Courrier de Lyon le p�trole. en quessant sur le robinet qui distribue rait l�, ajoute le correspondant 1882 et ajourn�s des classes 1881 et saque ces mesures fussent c�d�es au ConservaD’apr�s le rapport du comptable charg� de Un moteur tion, la meilleure et la plus humaine mesure medi 23 juin, � midi. v�locip�de de ce genre, muni d’un toire national, afin qu’on v�rifier les op�rations faites par la Caisse p�t leur assigner que la diplomatie europ�enne se f�t permise des 11e, 12e, 13e, ,14e, 15e, le rang qui leur �tait d� dans la galerie des d’�pargne de Tarare,-le chiffre exact des d�- donnantuneheval,etportantreauetkip�tri>{� R�gularisation de marche,` heures des ann�es dans les affaires int�pour quatre depuis 16", 17e, 18e, 19e et arrondissemens, tournemens est de 752,994 fr, 44 c. Toutefois, n�ceasaires poids et mesures �talons de la France. Ce n’est pas rieures de la Turquie. classe de 1883, ajourn�s comme il est dit cipeut faire 18 kilom�tres � l’heure. et le dans son rapport, le comptable demande, II a �t� fait droit � cette demande mais c’est de: dessus, mercredi 27 juin, � midi. ministre de la marine vient de donner l’ordre afin d’�tablir par chiffres et par date toutes encore la vitesse d’un �express. voiture. Reste � On �crit de Constantinople, le 16 mars, une pr�f�rable des huit cantons des arronbeaucoup diR�gularisation ces mesures � M. Lauss�dat, les fractions do d�tournement, une nouvelle d’exp�dier au Journal de Gen�ve de Saint-Denis savoir le prix du, v�locip�de. dissemens et de Sceaux, subv�rification faite par deux experts. recteur du Conservatoire. a Le mouvement inaccoutum� qui r�gne stitutition entre fr�res et cl�ture des listes le Nouveau-Mexique, dans Ces sept mesures en cuivre sont admirableLe chiffre des d�p�ts, au 31 d�cembre 1882, Santa-F�, dans les arsenaux, au s�raskerat et dans le � midi. des samedi 30 juin, et dans l’�tat d� �tait de 1.382,000 fr. ment tourn�es et burin�es, �tre la ville la plus ancienne les de recrutement, pr�tend port, suffit pour apprendre aux gens Les jeunes gens qui ont concouruau tirage l� plus parfait. conservation Les d�tournemene s’op�raient, parait-il, de BtatR-Uni8. Situ�e sur un affluent et pr�s du des choses politiques moins soucieux que la au sort de la classe de 1882 et ceux ajourn�s Voici la d�signation elle compte environ 8,000 bala mani�re suivante: on remboursait 100 fr., Rio-d�l-Norte, grav�e sur chacune paix est troubl�e sur quelque point de l’emdes classes 1881 et 1880 recevront un ordre d’elles le nombre, ce qui por- bitans. Sant�-F� se pr�pare � c�l�brer par de on ajoutait 1 devant le La semaine derni�re, pire des padischahs. de compara�tre devant le Conseil de revision. tait le remboursement � 1,100 fr. et l’on pre- grandes f�tes, au mois de juillet, le trois cent demy-sepDouble-pinte, pinte, chopine, grand transport 1,200 hom�pis emmenait Les jeunes gens qui ont � r�clamer le b�de sa fondaa anniversaire nait 1,000 fr. dans la caisse; on ne s’attaquait tier, poisson, demy-poisson, roq�illes. mes � destination trente-troisi�me de Djeddah. Le minist�re n�fice de la dispense l�gale ou conditionnelle, en outre les inscripChactne d’elles’porte donc de cette fa�on Qu’� la caisse, sans faire tion. Il y aura dans des b�tim�ns permanents. de la guerre est en train d’�quiper quatre au Condoivent pr�senter leurs r�clamations l’une de curiosit�s et reliaucun tort aux d�posans; tout est bas� sur deux expositions, tions, gravies suivantes bataillons qui seront �galement envoy�s en seil fig�’ pour la convocamin�de revision, le l’autre de produits ce syst�me.. Arabie. Il y a d�j� plus d’un’mois MARINE DU HAVRE ’ ques historiques, que des tion. Ces r�clamationsjour doivent �tre accompaLes d�l�gu�s du Conseil municipal, char- raux et autres. de mat�riel de guerre quantit�s consid�rables Cette mesure a est� �talonn�e sur la ,matrice des des pi�ces justificatives. renfermera d’hommes comgn�es Une galerie dite historique et d’artillerie ont �t� exp�di�es � la m�me des �talonneurs de l’H�tel-de- Ville- de Paris sui- g�s d� se renseigner aupr�s de l’�ge de pierre., et tous ces pr�paratifs outils, armes et ornemens destination vant prop�s-verbal du 13 octobre 1768. p�tens, ont rapport� la r�ponse suivante indiquent On lit dans l’Intransigeant:, � L’affaire n’a pas de pr�c�dent, ne s’�- des monumeus, sculptures, objets divers de: la Porte s’attend � une lutt� Une nouvelle arrestation �videmment,que de socialiste a �t� Armes de Elles sont de plus rev�tues des sous cette forme. L’ar- l’�poque des Azt�ques, ces peuplades qui ocs�rieuse et difficile en Ar�bie, que la � quesop�r�e hier � Paris. de France et de celles de la et Ville tant jamais pr�sent�e la marine r�t judiciaire qui sera rendu � ce sujet fera cupaient le Mexique � l’arriv�e des Eurotion arabe � est de nouveau ouverte, comme M. David, de nationalit� �trang�re, demeude Paris �. espadonc jurisprudence dans l’avenir, et cette p�ens, des reliques des conqu�rans on l’avait bien souvent pr�dit. rant rue du Pont-au;Choux, 23, et apparteUne plaque en cuivre, fix�e � la boite, in� colons qui s’�tablirent affaire offre un int�r�t tout particulier. Le jour o� les Anglais se sont install�s gcols et des premiers nant � un.groupe socialiste des 3� et 40 ar- dique ainsi le nom de l’artiste qui a confecSantaLa journ�e de mercredi a �t� tr�s anim�e, � l’endroit que recouvre .aujourd’hui dans la vall�e du Nil, il n’a pas manqu� de rondissemens, avait �t� appel� chez le comces mesures tionn� les remboursemens se sont op�r�s r�guli�reF�. gens qui ont annonc� peu l’inmissaire de police de son .quartier, qu’avant � neuf V a; quartier, BARBIN ET CHEMIN ont dur� toute la journ�e. Les deDans la galerie des mines et de l’indusse ferait sentir au centre ment; et fluence anglaise heures. balanciers ajusteurs et que les mandes pour la quinzaine se sont encore �le- trie, on verra toute .une collection des minem�me de la p�ninsule arabique; M. David a �t� �crou� Apr�s interrogatoire, au Q couronn� rue de la Ferronnerie, v�es- � 120.000fr. A un certain moment la rais et min�raux du Nouveau-Mexique. et du Caire travailleraient maitres d’Aden au D�p�t. A’TABTS : foule’�tait tellement compacte dans la salle, � rompre les liens d�j� si rel�ch�s qui unisParmi les �ph�m�rides politiques du Il n’est certainement encore bient�t au Le public p6urra donc admirer pas trop deux personnes press�es^ contre le gril le mois sent le berceau de l’Islam � la dynastie que plus poignant int�r�t que poss�de des tard pour donner, au sujet de la foire aux me ces anciennes mus�e du Conservatoire se sont trouv�es mal.�. d’Othman. lage Or, voil� que des troubles s�rieux plus de mare, figure un �pisode th��tral et jambons quelques chiffres int�ressans. ont �clat� et qu’une graude sures qui ont,une..r�elle valeur scieatifique trouver les traces on fermentation La derni�re visi te des inspecteurs sanitaires historique*. -r-Une d�p�che de Catane, du 23 mars an- burlesques dont de peut sidans tout le Sanaa. Cette contr�e, r�gne l’Op�ra.. nonce que de fortes secousses de tremble- dans les archives avait eu lieu dans la matin�e du jeudi et tu�e � l’est du Y�men, n’�st r�ellement soulendemain de l’entr�e des alli�s � Pans, Le 780 kll. de produits avari�s avaient �t� saiDepuis quelques sem�mes, des employ�s ment de terre ont �t� constat�es � Aderm, mise aux Osmanlis que depuis 1871, ann�e Cammarone et Favara. Plusieurs le 31 mars 1814, le roi de Prusse et l’empesis. Le total des viandes jug�es malsaines et de la Ville constataient l’affaissement de la Blancavilla, o� une exp�dition fut dirig�e par. Moukhtar reur de Russie voulurent aller sans retard � captur�es par ordre s’est �lev� � 2,718 kil. Ce chauss�edu quai de Gesvres.Une d�pression murs se sont �croul�s. Pacha, celui-l� m�me qui, pendant la derni�re l’Op�ra.Il fallut donc composer un spectacle chiffre est sensiblement sup�rieur � .celui de de 60 centim�tres environ s’�tendait peu � On t�l�graphie de CaJane, le 24 mars a conquis, en Asie turco-russe, campagne de circonstance. l’ann�e derni�re. peu sur pr�s de 50 m�tres de superficie, en Les crat�res ne sont plus en activit�., le titre de ghazy. Mineure, On choisit, pour f�ter LL. MM. un Oufacedes magasins de MM. Allez fr�res. En Par contre, le montant des perceptions � La ville de Sanaa, tr�s ancienne et encore centrat ils lancent .seules except� te crat�re vrage (� vissicitude du sort) o� toutes les municipales n’a �t� que de 3,400 fr,; il avait dehors du pr�judice caus� � ta Compagnie ment de la fum�e. entour�e d’une immense ceintur� de fortifiavaient �t� prodigu�es des tramways par la d�viation des rails;1 cet pompes th��trales �t� sup�rieur de 200 fr. environ en sa splendeur et sa puiscations, qui attestent On lit dane le Btrliner Tagblatt du avec toutes les flatteries po�tiques pour gloSur ce chiffre de 3,400 fr. les charcutiers ont �boulement partiel constituait pour les.maisance, est devenue le si�ge d’un des quatre 21 mars sons riveraines un danger permanent. rifler Napol�on,vainqueur des Russes et des vers� 890 fr. et les �talagistes 2,510 fr. ou mute? sarifliks de la pr�arrondissemens � Le mois de f�vrier accuse une recrudesPruhsiens le Triomphe de Trajan. M. Alphand, directeur des travaux publics Terminons en disant qu’il n’a �t� op�r� que est l� vince du Y�men, dont’le chef-�i�i suicides dans la capiC’�tait un grand op�ra compos� en 1807 par treize arrestations pendant la tenue de cette de la Seine,-fit faire imm�diatement des cence consid�rable de � E*m�nard, le thurif�raire de l’empire, en colport de Hode�da. kermesse aux victuailles!’ Ces arrestations se fouilles; Onconstata que la chauss�e du quai tale de la Prusse, recrudescence �quipant fut en 1871 assi�g�e ( � Cette derni�re place 33 0/0 sur le. mois pr�c�dent. Le suicida par laboration pour la partie musicale avec d�composent ainsi quatre pour vol � la tire, de Gesvres �tait construite sur des cagnards, de beaucoup tous ies au- P=rsuis et Lesueur. Le vainqueur d’Eylau y j par la puissante’tribu des Assyrs. qui peut trois pour vol � l’�talage et six pour vente de sortes de vo�tes souterraines �tablies il y a pendaison d�passe mettre sur pied 60,000 combattahs et qui le besoin, la mis�re et �tait l’objet d’allusions les plus flatteuses. faux billets de banque dont nous avons plus de trois cents ans’ sous la place de tr�s; quant aux autres, s’�terd � l’Est jusqu’aux limites du pays la lassitude de la vie sont les causes les plus Le triomphe qui formait Je tableau final Gr�ve. parl�. d’Adramaut. Lechff actuel de cette tribu suicide.* effrait la plus savante ’�tude et le plu� bril�escagnards, qui servaient autrefois d’abri fr�quentes du de mars A la veille de l’ouverture du Salon de s’appelle � Le mois Ahdul-Khalik e Ahtrted^ Hifzi-Ef-. la Seine, en parait non moins f�- lant �clat de mis� en sc�ne. Au milieu d’un n’est pas sans int�r�t de donner la aux p�cheurs des bords de de deux ans qu’il 1883,il ses fendl, et il n’y a pas plus ni�mtt temps quj de docks pour les mar- cheux sous ce rapport. Pour la seule jour- cort�ge o� le vaste empire romain avait .char sur un vers l’Ouest avec des forces cQnsi- liste de tous les artistes encore vivans r�s’avan�a chaadises avaient �t� �construits de la. fa�on B�" du 2, plusieurs suicid�e i sont signal�s, re presen tans, Traj m s’avancait ottomad�rables et attaqua les garnisons C’�tait un compens�s aux expositions. la plus solide ils auraient r�sist� pendant entr’autres celui d’une famille enti�re. Le tra�n� par quatre chevaux blancs. bravos enles artistes fran�ais. les villes de S-inaa et de Hode�la. nes dans Commen�ons par au poids de la chauss�e u�gociant Solvin qui avait �t� ruin� par de ’luxe �questre qui provoquait des commandant Voici les, chiffres.pour les diff�rentes bran- longtemps encore Il fut repouss� par l’�nergique et des maisonsvoisines, si les travaux an^! fausses sp�culations a persuad� sa femme-et thousiastes. chas de l’art du septi�me corps d’arm�e Izzet Pacha, mais de l’�gout du son eufaiit d’en finir avec la vie, puis il s’est Les banni�res du cort�ge triomphal porPeintres 611, dont 565 hommes et 46 fem- trepris pour l’�tablissement de recommencer la lutte � il s’�tat promis avec une dissolution la Dacie � tour taient les .inscriptions suivantes ’.' quai de Gesvres-ne les avaient sap�s � la empoisonn� de mes. la premi�re occasion, et, l’autre jour, on re�ut � les Scythes de cyanure potassium. conquise, les Sarm�ies veng�s, �’ la Porte une d�p�che annota la Prusse, les Sar-alarmante, Sculpteurs 252, dont 230 hommes et 2 Deux de ces vieilles vo�tes sa sont effonOn lit dan3 la Revue g�n�rale d’admini- ’repouss�s. La Dacie, c’�tait d’autres tri femmes. �ant que les Assyrs, ligu�s avec m�’tes, c’�iaient les Polonais, -les Scythes, dr�es � demi par suite des travaux de fonda- stration bus arabes du Lah�dj avaient Architectes; 246 hommes., attaqu� la c’�t-ient tes Russes. tion entrepris en 1867, et l’administration et le ParleLe gouvernement prussien Graveurs et lithographes: ottomane de Sanaa, celle-ci, 127, dont 125 garnison que L’aftichs du jour annon�a la repr�sentation _# municipale est oblig�e de les faire.recon ment poursuivant depuis d�j� longtemps hommes et 2 femmes. �tant sortie pour engager la lutte avec les de du Triomphe de Trajan � ;’Op�ra. Les diree� nouveau, afin de pr�server les mai- un but commun, � savoir l’am�lioration Passons � l’�tranger. Nous relevons l�s chif- ptruire assaillons, avait subi des pertes �normes et reurs, auteurs et employ�s de la censure se sons du quai de Gesvreaet de maintenir la la situation des ma�tres d’�coles populaires. avait d� se r�fugier en toute, h�te -�- l’abri des fres suivana �. mirent � la besogne pour op�rer les cha.ngePour se rendre compte des progr�s qui-ont hommes et 3 fem- chauss�e � son niveau normal. � Peintres: 188, �’dont 18S et d�naturer les alluremparts. meus Il y a quelques jours, on pr�sentait en �t� accomplis dans cet ordre d’id�es, il suffit sions indispensables mes. Les derniers num�ros du Sanaa, journal trop transparentes que contenait la extr�mes dans de comparer deux �poques 57 hommes. officiel turc du Y�men, avaient fait pressens Sculpteurs: payement au bureau de poste de l’avenue de l’histoire en de l’enseignement populaire Architectes 42 hommes. tir cette attaque furieuse Friediand un mandat de 300 fr., portantle de cheiks rebelles Le th��tre de ’l'Op�ra �tait alors sur la qui ait �t� rue Littr� et Prusse. La premi�re statistique 31 hommes. timbre du bureau de poste de la et lithographes des d�p�ches au ils contenaient, Graveurs adress�es par le place Louvois. r�dig�e au sujet d�cret euseigaement se subdivisent ainsi la signature du receveur de ce bureau. Izzet Pacha par le colonel gouverneur Les peintres �trangers g�n�ral Le soir, la salle offrait un spectacle magniremonte � publique Cemandatavait �t� d�livr� � un soi-disant ministre de l’instruction mentionnait par nationalit� R�fyk; qui plusieurs engagefique avec une riche bigarrure d’uniformes,. nomm� Rouby, demeurant rue de Bassano. victorieux et pr�tendait avoir fait quel 2 femmes) 29 allemands, 31 belges (dont la parure brilmenas alors, dans l’�clat de �nille’ d�corations et A la caisse centrale de l’administratipn des. Lenombre des instituteurs �tait communes 22 anglais, 21 austro-hongrois, 17 italiens cheiks prisonniers. H.avouaijt toutefois ques lant� des dames. et danq l’es les villes, le plus dangereux, avait laiss� �chapper (dont 1 femme), 14 suisses, 15 espagnols, postes, on reconnut que ce mandat �tait rurales de de 3,753soit 21,885. Les d�pense� qu’il L’empereur de Russie et le roi de Prusse 18,140, 10 hOllandais; 8 russes, 11 su�dois ou norv�- faux. le cheik Abdullah-Yahra-Bekir, l’alli� le plus suivis de leurs �tats-majors, prirent place dans s’�levaient, du cheik Abdul-Khalik haut 6 am�ricains des Etats-Unis, 2 danois, redoutable L’enqu�te ouverte par M. Kuehn, commis- affect�es ��leur traitement giens, plus dans une loge de l’amphith��tre, et aussit�t marcs dans les ca fripa l’Auxerrois. les villes, saire du quartier Saint-Germain 1 grec, 1 portugais. nomm�. apr�s, la toile sa leva. a �tabli que nomde Bouhy et l’adresse de gaes, 1,111,111 marc, soit au total i,058;000 � S’il est vrai, comme bien des gens le :Les le sculpteurs -�trangers se a�partissent .Derivis le c�l�bre la rue Bassano, port�s sur le mandat, �taient marcs. A cette �poque, la moyenne du traite- devant de la sc�ne etchanteur, s’avan�a sur le> croient ici, que les insurg�s sont secr�tement ainsi entre les diverses nations dit ment des ma�tres d’�cole �tait dans les ville�r des �missaires 16 belges, 4 allemands, 6 anglais, 5 a�stro- �galement faux. soutenus par l’Angleterre, que survenue au de 2S9 Messieurs, une indisposition Eu visitant le livre de souche des mandats de 638 mares, dans les campagnes venus d’Aden les excitent contre les hongrois. 14 italiens, 2 suisses, 3 espagnols. anglais � secouer tous les Arabes Turca et invitant l’afde l’Osmanli, d�test�e !a domination et peut la devenir enfaire est tr�s s�rieuse core plus. et ils le comprendre Les Turcs paraissent ont r�solu d’exp�dier ’en Arabie des forces avec un mat�riel suff;sant pour consid�rables contre une v�ritable exp�dition entreprendre les Beni-Merwan coup; et frapper un ,grand r�duise les rebelles � l’impuissance pour qni � longtemps.

ETRANGER La Post annonce que le Conseil f�d�ral a adopt� le projet de loi portant augmentation de certains droits de douane aur les articles import�s d’Espagne. Le tarif qui va �tre apaux produits espapliqu� imm�diatement gnols introduits en Allemagne, calcul�s sur un poids de 100 Ml, est, dit YEoepress. de raisin� verts, 22 Mulhouse, le suivant marcs;’ li�ges bruts,’ 15 marcs; bouchons et semelles de li�ge, 45 marcs; "vin""et cidre en tonneaux, 36 marcs en bouteilles* 72 marcs; citrons, limons, oranges-, etc18 marcs ou3 3 pfennigspi�ce fruits’ secs, tels qu’oranges, dattes, amandes, 45 mares;’ chocolats et olives, 90 marcs; tabacs bruts, marcs: ta125 marcs cigares, cigarettes, bacs � fumer, � priser, etc., 270, niar,�sj �uiles-, 30 marcs. La journ�e du 18 mars, anniversaire de n’a la r�pression des journ�es de mars pas pass� inaper�ue� � Berlin. De bonne heure, les cimeti�res renfermant les d�pouilles des c��nbatt�ns berlinois ont �t� envahis par les amis et les parens des victimes. Des couronnes’ et des fleurs ont �t� d�pos�es sur toutes les trombes. et les rubans Comme les inscriptions rouges sont d�fendus, les int�ress�s ont employ�, pour d�corer les tombes, des ca-

c�r�ales, trouve donc dans cette r�gion des march�s plus nombreux que dans celle du Centre. Le bl� d’ailleurs est encore un des produits agricoles dont le pris sp�cifique est le plus �lev� et dont la conservation pr�sente le moins de difficult�. Mais, pour que la culture du bl� soit profitable, il faut l’associer � d’autres cultares qui viennent prendre leur part des frais g�n�raux, si consid�rables dans les fermes, et qui soient elles-m�mes r�mun�ratrices. Faire que les cultures interou fourrag�res, calaires, industrielles donnent par elles-m�mes des b�n�fices, telle est la solution �conomique d� la quelstion du bl�. Les produits imm�diats du sol ne sont, dans la plupart des cas, gu�re avantageux en eux-m�mes. Ils ont peu de valeur sous un poids consid�rable et ils ne peuvent en acqu�rir qu’en subissant plusieurs transformations et qu’en passant par les mains d’un certain nombre d’interm�diaires. Mais, l’agriculteur qui, au moyen d’un � ses proc�d� industriel, donne lui-m�me principaux produits une forme recherch�e par une plus grande quantit� d’acheteurs �largit son march�, il profite des b�n�fices que doit donner une fabrication bien conduite et conserve tous les d�chets et produits accessoires dont beaucoup ont, comme engrais ou nourriture du b�tail, une valeur importante. Ce n’est donc pas seulement dans une production plus grande ou plus �conomiaux que qu’il faut chercher le soulagement souffrances de l’agriculture, mais c’est surtout dans une meilleure utilisation de ses produits au moyen de transformations industrielles, r�alis�es par les cultivateurs eux-m�mes et non par d’autres. Les r�sultats de la culture proprement dite sont Stve&us� sous ri�Gueaos de la gs�cu�-

rence universelle, tellement al�atoires les �l�mens min�raux se reconstituer par accudans la couche arable, aujourd’hui, que le cultivateur, pour ren- oapillarit� l’effritement du dre sa situation moins pr�caire, se trouv� mule l’azote, emp�che conduit � pratiquer des industries an- sol, en un mot repose la terre. Remise en elle donau terme de sa dur�e, nexes. culture, Telles sont les conclusions de M. Bran- hera de bonnes c�r�ales dont le prix des din sur la culture de la r�giondu Nord. Si revient sera peu �lev�. Lorsque toutes les ou du moins les plus nous passons au centre de la Franche, terres du domaine, auront voici les conseils donn�s par un autre favorables, pass� par cette pratisans presque, elles se seront amand�es, praticien de l’agriculture. M. Houdaille de Railly conseille � la que aucune avance faite. sans culture du Centre de prendre pour mod�le Le cultivateur �prouvera capital l’Angleterre, tout en tenant compte des d’abord quelques difficult�s � acheter son il pourra commencer milieux climat�riques, d’utiliser par le ensemencement; de ses emblavup�turage la plus grande quantit� de ses en diminuant l’�tendue en herbages tempoherbages perman�ns et temporaires, et de res, � transformer soit les transformer en fourrages annuels une raires soit les meilleures terres, partie de ses terres � labour elle doit plus �loign�es. La m�thode de l’engazonarriver � produire en dehors des herba- nement naturel est trop barbare, au dite ges, une quantit� suffisante de nourri- de M. Houdaille de Railly, il faudra emture pour l’alimentationd’hiver du b�tail. ployer les graines de fenil, auxquelles on Les prairies temporaires � base de gra- ajoutera du tr�fle violet, du tr�fle blanc, du fromenmin�es devront �tre le pivot, la cheville de la minette, du ray-grass, avec ouvri�re de cette transformation et tenir tal, de la houlque laineuse, une grande place dans le nouveau sys- une d�pense de 20 � 2S fr. par hect�me de culture qui semble devoir �tre tare la quantit� de semence sera sufpratiqu� par le Centre. Leur r�le est fisante pour assurer une prairie qu’on immense, et comme production four- pourra faucher l’ann�e qui suivra le serag�re et comme am�lioration du sol. mis, puis faire p�turer. La production Elles permettent, en diminuant l’�ten- fourrag�re le cultivateur augmentant, due des terres livr�es � la charrue, pourra tenir un b�tail plus nombreux, de concentrer les efforts en main- mieux nonrri. It produira une plus grande il portera et, comme d’�ngrais; d’oeuvre, attelages fumiers sur des quantit� surfaces plus restreintes les fa�ons se-. ses forces sur l’autre partie de sa propri�t�, Il am�liorera s’�l�veront. ront plus soign�es, l’ameublissement et les rendemens de ses parchacune le nettoiement du sol meilleurs. Les frais ainsi successivement fixes de location, labours, semence, celles. Plus tard, quand sa terre sera plus il moisson sont les m�mes, que la r�colte avanc�e dans la culture fourrag�re,dans fourquelques soit courte ou abondante. Si le rende- pourra chercher ment est augment�, par suite des meil- rages annuels un pr�cieux compl�ment et il pourra am�liorer leures fumures, le prix de revient sera de nourriture, est peu pr�son b�tail qui, en g�n�ral, abaiss�. de bons reproLa prairie temporaire, M. Houdaille coce. Il se procurera de ressources son peu de Railly parle surtout de celle livr�e au ducteurs que juipt�-l� d’ftoqu�rir &t cherp�turage permanentjour *t nuit, � Utasal’emp�chait

chera

des animaux croissant plus qui, raun b�n�fice’plus vite, lui donneront troupide. Mais il devra, s’il est fermier, chez son propri�taire, ver aide et soutien surtout pour tout ce qui touche aux cl�tufaire entrer librement r�s; Il devra pouvoir et alors la l� prairie dans son assolement, et profiter’du capital engrais qu’il rompre dans le sol. Il n’y aura laiss� s’accumuler aura donc pas dans son bail de causes l’emaura de casser une prairie qu’il p�chant sans cr��e. Mais, cette classe de fermiers les uns parce � diminuer, capital tend ils ont pu des baux � bas prix, qu’ayant ils se sont des d�bouch�s quand profiter ce but leurs terdans cr��s et exploiter ils se incultes rains depuis longtemps un capital et ont sont ainsi constitu� ou l’�levage alors le commerce entrepris les autres, du b�tail; parce que l’�l�va� prendre les a oblig�s tion du fermage moindre et sur d’une �tendue des fermes ils ont mieux su employer leur lesquelles insuffisant travail: leur capital, autrefois, suffisant. semble Puis, on voit aujourd’hui des ter des petits propri�taires poss�dant les rechercher res assez’bien am�nag�es, afin de se livrer fermes qui les avoisinent au maau commerce, l’�levage, plut�t du b�tail. quignonnage de Railly s’est M. Houdaille appliqu� ensuite � �tudier le r�le du vrai cultivateurs, d’une �tensur des domaines travaillant un due et d’une fertilit� moyennes, avec mieux enune culture capital permettant a son exploitation tendue. Si, en g�n�ral, a �t� donn� des b�n�fices, sa situation du fort compromise par l’augmentation de la main-d’oeuvre, et l’abaisprix De plus, sement des prix de vente. ann�es s�ches, les par le fait de certaines en foin venant � manquer, le b�fourrages tail est souvent oblig� d’�tre vendu � des suivantes et les r�coltes prix inf�rieurs, s’ea ;6B*&&te&t, par lutta de la diminution

de la moyenne Cette classe des fumures. dans culture a une grande importance elle C’est la France. de le centre cette o� se fabrique est l’usine qui � vont de boeufs qui grande quantit� condu Nord l’automne dans la r�gion La. prailes pulpes de betteraves. sommer lui sera d’un grand secours. rie temporaire devra Le cultivateur dans son �levage. � la de, soins seulement plus apporter cr�er. Il abandonnera l’emploi des graines de fenil, qui n’assurent point un produit le m�semer Il pourra assez abondant. lange suivant qui, dans le massif granitidans des terres a donn� que du Morvan, et. un bon r�sultat, fertilit� de moyenne et au point au point de vue du fauchage fromental 10 kil., de vue du p�turage 8, fl�ole 5, 5, dactyle laineuse houlque 5, tr�fle 10, ’-minette anglais ray-grass blanc 3, tr�fle hybride 3, tr�fle violet soit 60 kil. Le prix �tait de 70 fr., mais la d�penses les en diminuant �tre abaiss�e pourrait � et ramen�e de la formule, chiffres S0 fr. Elle co�te donc peu � cr�er, .et son la met � la porbas prix d’�tablissement qu’ils soient t�e de tous les cultivateurs, r�sisCertains fermiers ou propri�taires. les graines trop ch�res tent et trouvent il exc�de la d�pense sans r�fl�chir que d’une semence de bl�, et pdne la valeur brut argent est moins que, Ri le produit et certain net est plus �lcv�, le produit plus haut. a son r�’e Mais, si la prairie temporaire elle am�lior�e, dans toute culture marqu� Le universelle. ne peut servir de panac�e en rapport le plus avec le pror�gime � cultiver conjointement gr�s consisterait annuels--tr�fle violet, tr�fle en fourrages pomvesces, ma�s, ’betteraves, incarnat, terres des mes de terre, -quelques-unes t�te de l’assolesoit la c�r�ale, pr�c�dant te bW> agit la ment, st qui ��t en

La luzerne devra temporaire. prairie o� elle le: sa place partout aussi trouver verts s’est Le r�le des fourrages pourra. le fait de l’ensibien agrandi par � un prix les r�colter lage, qni permet-de de revient moindre que. le fanage. De plus, � celle est sup�rieure leur valeur nutritive secs. Les r�coltes des m�mes fourrages en donnant des prosarcl�es pr�sentent, duit* parfois sup�rieurs toujours pour le ma�s aux autres fourrag�res, plantes le sol, de l’ameul’avantage de nettoyer des mala nitrification blir et de faciliter ti�res La organiques. de M. Houdaille de conclusion utiliser par le Railly a a �t� la suivante des lierla plus grande partie p�turage et temporaires bages soit permaneos soit d’hiver aux fourl’alimentation demander assol�s. annuels rages vient ministre des finances d� le projet de. budget pour d�poser demand�s Les cr�dits pour les services s’�l�vent � du minist�re de l’agriculture de en 25,760,640 fr. augmentation de 1883. Cette 1,109,890 fr. sur les cr�dits se r�partit Persoaainsi augmentation 11,600 fr.; sernel, 55,700 fr.; mat�riel, M. le vice des �pizooties, 62,000 fr,; indemnit�s 100,000 fr. d’animaux, abatage pour de l’enseignement agricole, personnel � diverses institu70.420 fr.; subventions 88,000 f2.; encouragemens agricoles, et au.drainage, 75,000 fr.; � l’agriculture des loups, la destruction pour primes des harpas et d�p�ts 1 00,00.0 fr.; personnel des haras, 113,360 fr.; remonte d’�talons, d’int�r�ts aux Compa50,’OO’Ofr.; garantie de grandes entreguies concessionnaires agricole, 100,000 ir.; prises d’am�lioration en chevaline � l’industrie encouragemens 13,000 fr,; Alg�rie, en Alg�rie, 300,000 travaux fr.. hydrauliques tions