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t. rMi:Fiam.’ ^‘L’espr’essîoti^îi’eït ÿaà parlemeïi* taire.,. ■■ •. ; M. Joffnii. —- le ne comprends pas une pareille expression de la part d’un ■ collègue qui a fait voter:« oui » au plébiscite; âf. le président. — 4e vous prie, messieurs, de vous abstenir de discussions personnelles. M. le colonel Martin. — Je ne sais ce que M.

Joffrin veut dire, et je demande qu’il soit interdit

à M. Joffrin de tenir des propos malsonnants. . , if. Fimtæ. — G’est l’expression « d’insensé » dont vous vous êtes servi qui est malsonnante. if.Joffrin, — Les insensés sont ceux qui ont conduit la France à Sedan, if. le colonel Martin.— M. JofFrîn ferait mieux

de nous dire ce qu’est devenue la-recette de la

- salle Pérot; dont on parle dans toute la presse. M. Joffrm. — Ce sont les monarchistes qui sout coupables. if.’ le président. — Je vous prie, mon colonel, de vous adresser au conseil, et ^invite M. Jof-

  • frin à ne pas interrompre.

- if. le colonel Martin, — On aur-it dû. proposer la prise en considération des propositions de M. jofTrin ; elle aurait été rejetée. Au lieu de cela, vous nommez une commission. if. Gattianx, — Lo conseil a accepté, il était libre. if. le colonel Martin.—Je refuse d’èn faire partie. if. Joffrin. — Je demande la parole pour un fait personnel. Il ne s’agit pas d’une question ■.politique, mais d’une question d’honneur. M. le colonel Martin a parlé de la réunion de la salle Pérot. M. le colonel Martin — J’ai dit ce que j’avais vu

  • dans un journal.

if. Joffrin. — La ligue royaliste avait convoqué une réunion pour planter à la Chapelle les fleurs de lis. C’était son affaire. Mais c’était l’af- " faire des républicains de venir à cette réunion v défendre leurs idées. Les royalistes entraient sans payer avec des petits papiers. Les républicains de toute nuance qui composaient la majorité de la salle (environ 850),

  • avaient seuls donné leur cotisation en en-’

trant. Ces messieurs royalistes ont voulu, ce qu’on ’ fait quelquefois dans certains théâtres, disparaître avec la caisse avant la représentation. M Cochin. — C’est inexact. M. Joffrin. — Je défie M. le colonel Martin de dire que je ne me suis pas interposé, quand on a voulu frapper M. Nicoulaud, et qu’un royaliste, M. Morel, n’est pas venu me demander mon appui pour protéger le caissier lorsqu’il a voulu se sauver. Voici la vérité : Les royalistes ont voulu se sauver avec la caisse. Le bureau était responsable, il a payé les frais de la salle, et donné le reste pour les victimes ’ des partis réactionnaires. M. Cochin répète que c’est inexact. MM. Joffrin, Hovelacque, Cattiaux et Bar- " flioloni, sont nommés membres de cette commission. Les quatre autres’ membres seront nommés à la prochaine séance, qui est fixée à lundi. Nécrologie La Gazelle de Châieau-Gonthier rappelle les principaux traits de la vie de M. Henri Jarry de la Broissiniôre, dont les obsèques ont eu lieu, il y a peu de temps, dans cette ville. M. de la Broissinière appartenait h une ancienne et honorable famille où se sont toujours conservées les traditions de fidélité et de dévouement à l’Eglise et à la royauté. ’ Il avait quitté, pour demeurer fidèle k sa foi politique, la carrière de la magistrature, qui lui promettait de beaux succès et de hauts emplois. Soucieux des intérêts des ouvriers, il fut un des fondateurs de la société de secours mutuels, son bienfaiteur membre dévoué de son conseil d’adminisU’Ation; nommé à l’unanimité son vice-président, il ne l’a point oubliée dans la distribution de sa fortune. Il avait toujours gardé les convictions religieuses de sa jeunesse et depuis longtemps il les mettait en pratique. Il comprenait la grande question des écoles chrétiennes ; il voulait assurer aux jeunes enfants les avantages d’une instruction religieuse, et pour cela il s’imposait avec bonheur des sacrifices que Dieu saura récompenser

  • . C est dans cette pensée de foi

qu’il a libéraleiZîent doté nos établissements, nos hospices, la labrique et les sœurs de ùlolières. L aménité do son caractère, le charme de ses relations lui avaient attiré les sympathies de tous , aussi quand, cédant -h de pressantes sollicitations, il consentit à se laisser porter au c&nseil municipal, son nom fut vraiment ac clamé. Puissent les marques de respect et d’empressement qui ont entouré son cercueil apporter quelque consolation h la douleur de sa famille 1 He matin, toutes les églises de la eapie étaient remplies par une foule pieuse recueillie. _ La messe de communion h Notre-Dame dé très édifiante; les fidèles se sont apichés en grand nombre de la table nte. A 9 heures, même affluence de fidèles datant à la messe pontificale célébrée [* S. Em. le cardinal Guiberl. près la bénédiction des palmes, le vécé prélat les a remises aux membres du apitre, qui ont ensuite distribué le buis nit aux fidèles. La saiute messe s’est •minée par la bénédiction pontificale nnée par Mgr Guibert à la nombreuse semblée, au milieu du recueillement le is profond. Comme tous les ans, à la porte des [ïses se tient, tout la journée, une foule gehs qui vendent des rameaux aux fi-Chronique religieuse • la demande d’un grand nombre d’ateurs catholiques, S. Em. le cardinal vêque de Paris a décidé que, dans e votive de Montmartre, une chapelle dédiée à saint Isidore, patron des ateurs, afin que l’agriculture, qui est des principales forces vives de la ie, ait son sanctuaire h elle dans la que nationale. Appel est fait aux laurs chrétiens pour contribuer à la melion et à la décoration de cette lie, dédiée à leur saint patron, et opainsi le suffrage de la France rurale lenaces insolentes des suppôts de la Lgerie révolutionnaire. lisons dans la Semaine religieuse de Si jamais une cérémonie est venue à son heure, rest bien ce] le qui vient d’être célébrée à Saint-Jaurice, à Lille. Au moment où le Christ est pudiquement outragé, oh les crucifix sont arrachés les hôpitaux, dés écoles, des tribunaux, lorsqu’on liverses contrées des croix 0Dt été sacrilègement enversêes et mises en pièces, tous,les catholiques Loïvent tenir à honneur de porter publiquement a croix# C’est la pensée qui a inspiré le pieux i y-i 1.1. U/>. 17/. lAna/Tii’il a A.L rucifijc.C’est la pensée q fériés affiliées à celle dé Grenoble dans un grand lomüje de paroisses, entre’ autres dans notre iocèse, à Tourcoing, à Iwuyetà Saint-Maurice s Lillel *. j^a cérémonie îfui aéu îîéu dâi# dernieré "église a’ été 4rès; douchante.’ Une-foule’immense remplissait, les cinq ■ vastes - nefs de l’édifice ; presque tous les assistants portaient une croix suspendue sur la poitrine. Le R. R. Mothon, de l’ordre des frères prêcheurs, répondit avec éloquence aux objections, des habiles et des sages :selon le monde qui ne veulent pas comprendre la folie de la . croix, et aux timides qui rougissent de Jésus-Christ. M. l’archiprêtre Lasne rappela que depuis des siècles il y avait eu à Saint-Maurice une confrérie en l’honneur de Jésus souffrant sur le Calvaire, et déclara qu’il tenait à restaurer cette confrérie en l’affiliant à celle de Grenoble. ’ Il procéda ensuite à la bénédiction des crucifix que les fidèles portaient sur eux ou tenaient à la main. Alors eurent lieu la procession et l’acte de réparation. En têté du cortège était portée la croix processionnelle, que suivaient les enfants des écoles, des réunions dominicales et des patronages; puis venaient les écoles du séminaire des facultés catholiques. La grande châsse renfermant l’insigne relique de la vraie croix se voyait ensuite, au milieu de fidèles portant des flambeaux, et, pour lui faire cortège, s’avançaient pieusement les membres du conseil de fabrique, des conférences de Saint-Vincent de Paul et de toutes les oeuvres catholiques, et de longues files de fidèles, où toutes les conditions étaient représentées, riches et pauvres, maîtres et ouvriers, et dont le nombre peut être évalué à près de 2,000 personnes, qoi toutes marchaient pieusement en chantant VO Crux, ave et le Miserere. Quand la procession eut fait deux fois le tour de l’égiise, M. l’archiprêtre lut du haut de la chaire un louchant acte de réparation, et il termina par des acclamations que répétèrent des milliers de voix : Gloire à Jésus cruciûô 1 Reconnaissance à Jésus crucifiél Amour à Jésus crucifié 1 Toutes ces voix chantèrent ensuite le cantique si populaire dans nos contrées : Chrétiens, chantons à haute voix ; Vive Jésus! Vive sa croix 1 Un pèlerinage eucharistique a eu lieu le 22 février, en l’église* de Saint-Gilies-sur-Vie, sous la présidence de Mgr l’évêque de Luçon et au milieu d’un grand concours dè fidèles. Sa Grandeur a prononcé une instructive et éloquente instruction, dont le sujet était tiré de la circonstance. Le vénéré prélat a insisté particulièrement sur la nécessité de faire amende honorable au très Saint-Sacrement, au nom de la société. L’inêigne basilique de Toulouse offrait le dimanche soir, 20 février, un imposant/ spectacle. A la tribuüe, deux princes de l’Eglise, deux cardinaux, LL, EEm.Desprez etBianchi. Autour d’eux, un cortège nombreux de vénérables prêtres; dans la nef, un concours innombrable de fidèles, se pressant jusque sur les marches des autels et attendant la parole promise en s’associant pieusement aux prières de l’office. Si le R. P. Félix, dit V Union du Midi, ■ pouvait être accessible à quelque mouvement d’orgueil, il serait justifié par l’hommage public que lui rend la population toulousaine; mais son âme d’apôtre n’est accessible à aucune faiblesse. Il ne voit dans cette avidité générale à l’écouter que l’élan de la foi chrétienne, il ne songe qu’au, bien qu’il peut faire ; il marche les yeux fixés sur la devise de son auguste compagnie : Ad majorent Dei gloriam. G’est le troisième apostolat du P. Félix à Toulouse. Nous lisons dans la Semaine religieuse de Rouen : L’oxposition de l’Œuvre apostolique et de f Œuvre des tabernacles, qui a eu lieu vendredi 23 février et les jours suivants, dans la maison des Bonnes Œuvres de la rue Saint:Nicolas, a prouvé la prospérité et les progrès constants de ces deux œuvres excellentes réunies, depuis plusieurs années, sous une même direction. S. Em. Mgr le cardinal archevêque de Rouen a bien voulu honorer de sa présdhee la réunion annuelle des dames associées. Son Eminence, accompagnée deM. l’abbé Isaac, vicaire général, reçue au seuil de la maison de la rue’ Saint-Nicolas par M. l’abbé Loth, directeur de l’œuvre, s’est rendue d’abord dans le local de l’exposition et a visité en détail les nombreux objets destinés au culte et aux missionnaires. Après avoir félicité et remercié les dames du conseil, Son Eminence s’est rendue à la chapelle et à présidé la réunion solennelle. La chapelle était insuffisante à contenir la brillante assistance, composée de l’élite des chrétiennes de noire ville. On remarquait dans le sanctuaire M. l’archiprètre de la cathédrale, M. le curé de Sainte-Madeleine et plusieurs ecclésiastiques de la ville. Le R. P. Jouïdan de la Passardière a pris la jparole, et dans un discours plein de foi, d’élévation et d’éloquenGe, il a montré l’excellence, les conditions et les fruits de l’Œuvre des Tabernacles et de l’Œuvre apostolique. Son Eminence a adressé ensuite à la pieuse assemblée une admirable allocution sur l’état de l’œuvre, ses progrès, ses résultats. Mgr le cardinal a donné de paternels encouragements au zèle et au dévouement des généreuses chrétiennes qui se consacrent au service des missions et de la maison de Dieu, et leur a mon:ré comment elles deviennent ainsi les auxiliaires utiles et bénies de l’apostolat. Son Eminence a parlé des épreuves que l’Eglise traverse dans notre pays et a exhorté les âmes fidèles à s’élever, par une foi, par une charité de plus en plus généreuses, à la hauteur de sacrifices que leur impose le malheur du temps. Le P. Baudrand, supérieur, de l’école de Saint-Elme, à Arcachon, est mort subitement, à Bordeaux, le 21 février. Cette mort est un deuil public pour Arcachou. Ce digne religieux avait fondé depuis longtemps déjà une école de mousses et de novices, qui a donné d’excellents marins à l’Etat, et où plusieurs officiers ont reçu une première et solide instruction maritime.

Le samedi 24 février, la paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon a rendu les derniers devoirs à son curé, M. Antoine Gariqt,qui a remis son âme à Dieu le jeudi 22, à l’âge de soixante-trois ans. Les magasins étaient fermés. Le cortège, pour avoir tout sou développement, a fait le tour du village. Le triste cérémonie était présidée par Mgr le vicaire général Pagaon, assisté d’un grand nombre d’ecclésiastiques. Les entants de l’asile et des deux florissantes écoles primaires catholiques et libres ouvraient la marche. _ On lit dans le Courrier de la Vienne : Le très cher frère Eugène-Marie, supérieur général des frères de Saint-Gabriel, vient d’être enlevé prématurément le 28 lévrier, à l’affection de ses frères. Cette perte, immense pour l’impartante congrégation dont la maison-mère est a SainL-Laurent-sur-Sèvres, sera vivement sentie dans notre département, où les frères de Saint-Gabriel dirigent avec tarit de zèle et de dévouement de nombreuses écoles, et entre autres l’intéressant établissement des sourds-muets de Poitiers. Homme d’une admirable vertu, d’une intelligence remarquable, d’un grand et noble cœur, le très cher frère Eugène-Marie, qui a procuré à son institut un développement considérable, laissera de profonds regret? à fous ceux à qui il a été donné de l’approcher. M. l’âbbé Thomas Thoué, chanoine honoraire de gaint-Pierre et Fort-de-France (Martinique), est déeéfjé & Talencieux, son pïtÿs natal- Ordonné prêtrç pp Pâl IH§} âP séminaire du Saint-Esprit, à Paris, il partit quelques jours après pour la Martinique. - . . Pendant trente années, il a multiplié les oeuvres de zèle et de charité qui occupent la vie du saint prêtre, et travaillé sans relâche à se préparer la récompense promise aux serviteurs fidèles et vaillants. Les trois églises qu’il a fait construire, les hospices qu’il a dotés, et surtout les vocations sacerdotales dont il a favorisé le développement, demeureront autant de souvenirs de son zèle vraiment apostolique. La Sacrée Congrégation des Rites, convoquée pour le 6 du présent mois, a tenu une seconde réunion dite préparatoire, afin d’examiner les vertus au degré héroïque de la vénérable servante de Dieu sœur Marie Rivier, fondatrice de la Société de la Présentation de la vierge Marie. Sa Sainteté le Pape Léon XIII vient de conférer la croix de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire le Grand à deux Lyonnais distingués par les services qu’ilà réùdent; aux1 facultés catholiques : MM. Léotàrd, doyen de là faculté des lettres, et A; Guinand, secrétaire général. On lit dans les Annales de Sion : Les ruines, récemment découvertes aux portes de Jérusalem, de l’église que l’on croit être celle de Saint-Etienne, continuent à être activement fouillées, et les travaux amènent chaque jour de nouvelles découvertes, par exemple celle de deux églises superposées et différemment orientées, quelques tombeaux et une inscription qui n’a pas encore été déchiffrée. Quel en sera l’acquéreur? On l’ignore, A cette question nous pouvons répondre, d’après des renseignements dignes de foi, que la possession de ces restes vénérables est assurée aux catholiques. On écrit de Rome à la ’Revue catholique de Tarbes ; Les anniversaires de Notre-Dame do Lourdes ne passent* pas inaperçus à Rome. Depuis quelques jours un Invito sacro engageait les fidèles à prendre part à un triduum d’action de grâces qui devait so célébrer dans l’église de Santa Lucia al monte Brianzo. Ce triduum vient de se terminer ce soir, i 8 février, par un salut solennel et par le chant du Te Deum. IL a eu tout l’éclat que Rome chrétienne sait donner à ces sortes de fêles... . La même foi-a provoqué à Rome une grâce semblable â celles dont Notre-Dame de Lourdes se montre si prodigue chez elle. Ce matin, pendant qu’à Santa-Lucia se célébrait l’office pontifical, une guérison signalée a été obtenue par son intercession. 11 n’en fallait pas tant pour faire éclater l’enthousiasme des Romains et leur ardent amour pour Marie : le triduum était fini, ils vont le recommencer en action de grâces de ce nouveau prodige. Raconté du haut de la chaire, il a produit sur la foule qui avait envahi l’église et ses abords une profonde impression. On lit dans les Missions catholiques : Un dos plus nobles œt des plus célèbres personnages de l’Inde, sir Salar Jung, premier ministre de l’Etat d’Hydérabad, est mort au commencement du mois de février d’une attaque de choléra qui l’a emporté en quelques heures. Sir Jung é ait ministre depuis vingt-huit ans, et depuis treize ans régent du jeune Nizamt qui n’atteindra sa majorité que dans quelques mois. Quoique mahométan, il n’a cessé de se montrer favorable aux missionnaires. En 1876, il avait fait un voyage en Europe et obtenu à son passage à Rome la faveur d’une audience particulière du Saint-Père. Il était né en 1829, — Deux missionnaires de la compagnie de Jésus se sont embarqués le 15 février pour Ghazir (Syrie) : Ce sont les frères François Dubost et Pierre Boever, — Le 18 février 1883, se sont embarqués à Marseiilo quatre missionnaires de la congrégation du Cœur immaculé de Marie de Scheutweld lez-Bruxelles : MM. Jérôme François, de Renaix (diocèse de Gand) et Paul Wariginaire d’Yves Gomezôe (Namur ) pour la Mongolie; MM. François de Maester, de Wetteren (Gand) t François de Peuler, de Deurne (Malines) pour la mission du Kan-Sou. — Le 10 février, se sont embarquées au Havre, pour les Etats-Unis d’Amérique, les Petites-Soeurs des Pauvres dont les noms suivent : Sœurs Augustine de Saint-Dominique, Amélie de Tous les Saints, Sainte-Lucienne etSainte-Dosithée. — Ilaut-Zambèze (Afrique australe). — Une lettre du R. P. Dejoux, datée de Quétimanc, annonce la mort du R. P. Moulinard, de la compagnie de Jésus. Ce vaillant missionnaire, originaire amdiocèse de Marseille, a succombé aux atteintes de fièvre, à Télé, à 600 kilomètres de l’embouchure du Zambôze, moins de six mois après son arrivée. Les décrets dn 28 mars avaient troûvè le père Moulinard êvangélisant 1er Kabyles. Expulsé du nord de l’Afrique, et désireux de dojaner sa vie pour la conversion de ce pays, il avait aussitôt demandé la mission du Zambèze. C’est là qu’il est mort, le neuvième de ces vaillants missionnaires de la compagnie de Jésus, qui ont donné leur vie, depuis trois ans, pour la conversion de l’Afrique du Sud. Les capucins français furent envoyés à Gonstanlinople par Richelieu, sur 4es instances du P. Joseph du Tremblay, en 1625. Ils inaugurèrent cet ensemble de missions orientales si utiles à l’Eglise et à la France. La Révolution française vint tout changer. Peu à peu les religieux français se trouvèrent remplacés par des Italiens, et l’on vit cette anomalie d’établissements français dirigés par des prêlres qui ne savaient pas un mot de notre langue. Les capucins de la province de Paris ont enfin pu reprendre possession de la maison de Saint-Louis de Péra, à Gonstanlinople, et renouer ainsi leurs- traditions. Installés en juin 1881 par le P. Arsène, ils ont commencé déjà leurs oeuvres apostoliques, L’église Saint-Louis de Péra devient le centre de prédicationsjaombreuses en langue française. Les pères viennent d’ouvrir en même temps une école apostolique orientale pour aider, sans distinction de rites, les vocations de tous les jeunes gens qui viendront y faire leurs études. On sait combien il importe de respeçter l’attachement des Orientaux à fours anoiens rites et quel obstacle l’introduction du rite latin apporterait à l’unité. L’école apostolique orientale est donc appelée & produire un grand bien. Léon XIII a fait témoigner au R. P. Arsène et au R. P. Marcel, supérieur de la maison de Saint-JLouis, la satisfaction qu’il éprouvait, de cette institution. L*es oapuciqs français, comptent sur la Gharité des cataolî^hes; pour maintenir leur pauvre. hfous lisons dans les Jft’ssfows catholiques : Deux-ùuinêcs. — M. Marcel Tissot écrivait le 29 janvier 1883 an T. R. P. Emonet, supérieur général dé la congrégation du Saint-Esprit et du Saînt-Ge^ur de Mario : « Je ne peux résister au désir de vous communiquer la lettre du roi Félix, par laquelle il me remercie d’un envoi de livres que je lui avais adressés. « Ce roi, ainsi (jue sa femnie, put reçu leur éducation,l’un chez vos missionnaires du Gabon, l’autre chez les sœurs, qui ont un petit établissement dans ce pays. - ■ « Les sentiments de. piéfé du jeune prince prouvent que les missionnaires savent instruire et civiliser les peuples sauvages. On peut même ajouter qu’ils les rendent dévoués à noue pays, puisque les noirs regardent la France comme leur patrie. » Voici la lettre du roi Félix :

  • ’ « Denis, Gabon, le 4 mai 1882.

Bien cher monsieur, « Le bon père B.’.., qui m’aime beaucoup,vous a sans doute parlé de moi, et cette nouvelle bonté de sa part m’a valu le bonheur très apprécié d’être connu de vous et de madame votre très pieuse et très aimable épouse. « Dès lors vous m’avez honoré de votre estime et de votre sympathie, et dernièrement vous avez eu la gracieuseté de me faire un présent do beaux livres écrits par vous-même*. « J’ai été bien touché, cher monsieur, en voyant vos bonnes dispositions pour moi, et je vous remercie grandement pour le très obligeant témoignage de bonté et d’amitié que vous avez bien voulu me donner. « J’ai lu avec un plaisir toujours croissant vo-, tre savant travail, qui fait aimer la belle religion que vous avez le courage de confesser et de détendre, même en ces temps très difficiles, où le monde est si acharné contre elle. « Encouragé par votre noble exemple, je vais, cher monsieur, m’attacher de. plus en pius à la sainte religion catholique, que. les bons missionnaires nous font connaître, en déployant un zèie, une charité et un dévouement qu’on ne peut décrire. « Le R. P. B... aime beaucoup les noirs; missionnaire infatigable et plein de zèle pour le salut des âmes, il s’est courageusement mis à l’œuvre et il fait beaucoup de bien. « Heureuses les familles à qui appartiennent ces grandes âmes 1 « VeuiLez, cher monsieur, offrir mes civilités respectueuses à madame votre très aimable épouse, et croyez, je vous prie, à mon attachoment sincère et à ma vive reconnaîssan :e. « Cu.-Félix Rapohtyombo, « roi. » La ville de Troyes a confié à une commission d’organisation composée d’industriels et de commerçants, le soin d’une exposition industrielle, qui aura lieu à Troyes, du 15 mai au 15 juillet prochain, en même temps que le concours agricole de la région Nord-Est de la France dont le siège sera cette année à Troyes. Cette solennité industrielle a déjà réuni un nombre très imposant d’adhésions. Actes officiels Ont été promus dans l’armo de l’artillerie : Au grade de colonel : M. Duterme (Alexis-Charles ); M. Le Lorrain (Alphonse). Au grade dè lieutenant-colonel : M. Heintz(Georges-Albert ); M. Noël (Eiie-Fèiix-Georges). DERNIÈRE HEURE Depuis ce matin la vaste place de l’Hôtel-de-Ville est garnie de soldats en tenue de campagne, prêts à marcher contre l’émeute. Dans tous les quartiers on rencontre, dans quantité dé rues, des patrouilles nombreuses de gendarmes et de sergents de ville. Jusqu’ibi il ne paraît pa9 que l’émeute soit bien effrayante. 11 est vrai que la plupart des manifestants ne sont pas encore sortis des banquets qui sont donnés en beaucoup de quartiers pour célébrer le « glorieux anniversaire ». Le temps est superbe et néanmoins il y a moins de promeneurs que d’ordinaire à pareil jour. C’est l’effet des menaces du gouvernement qui, ayant peur, a voulu faire peur. NOUVELLES DIVERSES Etatgériêral de Vatmosphère. — 18 mars 1883, — La dépréssion de la mer da Nord persiste, elle se comble assez rapidement; le baromètre a monté de 6mm à Shields (749mm). Au sud de l’Europe, les basses pressions signalées hier près de Madère s’avancent vers l’Espagne, elles pourront gagner la Méditerranée. La température varie aujourd’hui, d’une part, de — 5° (Bodo)à + 15° (Aiger) et d’autre part de — 16° (Beion) à + 4° (Valeniia). En France, quelques pluies’ sont encore possibles sur les côtes de la Manche, mais partout ailleurs le temps est au beau. — La température va rester assez basse. ™ Le baptême de la petite-fille du président de la République a eu lieu hier à deux heures, dans la chapelle de l’Elysée. C’est M. l’abbé le Rebours, curé de la Madeleine, assisté de deux dè ses vicaires, qui a baptisé l’enfant, dont M. Grévy est le parrain et Mme Grévy la marraine. Le baptistère qui a servi au baptême se trouve être le même qui a servi au roi de Rome, au duc de Bordeaux, au prince impérial et à la fille du maréchal Pélissier. — Hier, vers sept heures du matin, le sieur Lèopold, traversant un terrain vague non loin du boulevard Davoust, heurta du pied un paquet assez volumineux, qu’il s’empressa d’ouvrir. On juge de son effroi quand il découvrit les corps, absolument momifiés, de trois enfants nouveaiinês. Léopold courut porter sa trouvaille à M. Gavrelle, commissaire de police de Charonne, lequel envoya les cadavres à la Morgue. Le crime parait remonter à un an, — Comme préparation à la célébration des grands mystères de la semaine sainte, M. l’abbé Fernique, premier vicaire de la paroisse Saint-Nicolas des Champs et chevalier du Saint-Sépulcre, fera lundi 19 mars, à trois -heures précises, au cercle catholique du Luxembourg, rue du Luxembourg, n° 48, une conférenco publique sur .le suiet suivant : La Semaine sainte à Jérusalem. Ceite. conférence sera illustrée par la projection à la lumière oxhydrique d’un grand nombre de vues photographiques|complètement inédites, d’après nature, par le conférencier lui-même. Mercredi prochain, 21 mars, à cause de la retraite de Notre-Dame, il n’y aura pas, suivant l’usage, de réunion du salon des œuvres. « — Un renseignement, assez curieux pour les statisticiens. Le nombre des individus arrêtés dans Paris s’élève en moyenne à 150 par jour. Voici, pour une journée prise au hasard, comment se décomposent ces arrestations : Attentat àla pudeur, 3; escroquerie, 14 ; ivresse, 18; meodicité, 4; outrage aux agents, 5; prostitution, 9; racolage, 2; rébellion, 4; rupture de ban, 3; scandale sur la voie publique, 3;.vagabondage, 54î voies de fait, 7; vol, 14. Total : 437. — La Société contre l’abus du tabac nqet au GQncours, pour 1885, des prix variant de 100 à 300 fr. Eue décernera en outre des médailles et des diplômes d’honneur. Le programme détaillé du concours sera adressé gratuitement aux perj sonnes qui en feront la demande au siège de la Société, rue Jacob, 38, Paris. La France ecclésiastique. Almanach du Clergé pour 1883, vient de paraître à la librairie E. Pion et Cc. Indispensable non-seulement à MM. les ecclésiastiques, mais aussi aux personnes en re» îatipn avec le clergé, cette publication donne la composition du ministère des culfo§, la cour de Rome, les noms de tous les prélats de France, des vicaires généraux, ofïfoiaux, secrétaires, chanoines, supérieurs des séminaires, les noms des curés, le tableau des cures, succursales vicariats, Ies-cong"rêgatïons, les préfectures apos-. toliques, l’aumouerie des armées de terre- et de mer, la nécrologie des prélats décédés dans l’an-’ née, etc., etc. _ ’ TRIBUNAUX COUR D’ASSISES DE L’ALLIER AFFAIRE DORMOY Dormoy, comme les accusés de la veille, fait défaut et ne se fait pas représenter, Le président, avant de renvoyer les jurés, leur explique qu’ils ont été convoqués et que la session extraordinaire a eu lieu en vertu de la loi de juillet 1881. Il ajoute que tout laissait supposer que les accusés accepteraient les débats contradictoires, du moins si l’on s’en rapportait à leur journal Y Egalité et à un de leurs avocats, qui avait demandé communication des pièces de la procédure. Après ces paroles du président, les jurés së retirent, et le greffier donne lecture de l’acte d’accusation, qui relève à la charge de Dormoy. des faits analogues à ceux reprochés à MM. Guesde, Lafargue et Chapoulie. Il est passé outre aux débats, et les témoins sont entendus. L’un d’eux, Petitet. garde champêtre, déclare qu’il a été partfoulièreraent frappé d’une partie du discours de Dormoy, dans laquelle l’orateur, faisant appel à la violence, disait : « Les bourgeois seront fusillés par nous à leur tour, comme iis fusillèrent les nôtres en 4874. » L’ayocat général requiert 1’applicaüon de la loi. Il m’importe peu, dit-il, que des orateurs des deux sexes se fassent fos champions du collectivisme ; mais ce que l’on ne saurait tolérer, c’est l’appel à la violence et à la guerre civile, Nous leur promettons qu’ils trouveront en France des magistrats, des gendarmes et une armée disciplinée, qui sont prêts à faire respecter la loi. Que les fauteurs le sachent donc, les magistrats ne failliront pas à leur devoir. La cour, après en avoir délibéré, condamne Dormoy à deux ans de prison et 3,000 fr. d’amende. La session extraordinaire est close. non autorisée,’ pour avoir annoncé dans plusièurs de see numéros, qu’il mettait, à la disposition de ses abonnés divers objets, qui leur seraient distribués par la, voie du sort, à i’aide (Füne combinaison de numéros. Le chiffre même de la con-< damnation prouve le ridicule de la poursuite. Le juge de paix de Solre-le-Château (Nord) vient de rendre une décision qui intéresse les industriels obligés de fermer leurs ateliers à la suite d’une grève, ainsi que les ouvriers.. " ^Jn ouvrier de M. Lepreux, fabricant de molletons à Solre-le-Château, renvoyé par suite de la fermeture de l’établissement, et n’ayant pas, eomme ses camarades, réclamé l’augmentation qui avait provoqué cette mesure, a cité son patron devant le juge de paix et obtenu, pour ce fait une indemnité équivalant au salaire de trois journées de travail. La femme Paumier, arrêtée dimanche place de l’Hôtel-de-VilIe pour avoir crié, au moment’où les agents opéraient une arrestation : « Ils se mettent à vingt sur un, tas de canailles ! » a été condamnée aujourd’hui à 400 fr. d’amende par. la il6 chambre correctionnelle. Le tribunal correctionnel d’Àjaccio vient de condamner à quinze jours de prison un nommé Mattèi, ancien garçon de bureau de la préfecture, qui avait menacé de mort, mardi dernier, le préfet et son chef de cabinet. Alauéi avait été congédié des bureaux de la prélecture parce qu’il s’adonnait à la boisson ; après son renvoi, il s’était rendu coupable du délit pour lequel il a été condamné. La cour d’assises de Gênes (Italie) vient de condamner à la peine des travaux forcés à perpétuité un nommé Cecchin, déclaré coupable d’avoir, dans un wagon, sous le tunnel des Giovi, tenté d’assassiner deux Suisses, le mari et la femme. La huitième chambre correctionnelle a condamné à 5 francs d’amende lo gérant du journal le Triboulet, prévenu d’organisation d’une loterie La cour de cassation a rejeté le pourvoi de M. le comte Paul de la Roche Saint-André contre l’arrêt de la cour de Poitiers, qui avait proclamé la compétence du tribunal correctionnel de la Roche-sur-Yon, dans l’affaire des bombes de Rocheservière.

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La Liste ofllcielle des numéros gasrn ÏBRP/t publiée dans tous les journaux une liste, éditée sous la surveillance du Comité, miso eu vente dans toute la France. SOUVENIR DES FAMILLES CHRÉTIENNES GRANDES MEDAILLES DE BAPTÊME iT* (kunmuDioD, Confirmation DESSIN DU R P. Gravure Ptnx : Module de 68 millim. bronze 10 — — — argent 4cr titre... 60 ■— — argent doré...... 75 — — — argenté. 15 -r- -r doré ^boîtecomp.) 48 Module de 50 millim. bronze*. 5 — — — argent 4or titre.., 35 BREVETÉES DE SA SAINTETÉ PIE IX ARTHUR MARTIN (C.-J.) de Ai. OUDINÉ Prix ; fr. Module de 50 millim. argent doré 35 fr, — — — argenté 8 — — — doré. 9 Module de 27 millim. (réd. bijou), argent" 4 — — — or 65 Place réservée pour graver les n’oms et les dates. PENET, éditeur, successeurd’ANGER*^Paria, rue de Babylone, 15 (çrè3 la rue du Bac),