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du mal ; et la noble et sincère façon dont vous m’avez défendue a dissipé l’amertume dont on avait cru pouvoir m’abreuver.

Encore merci, mon cher et grand ami. J’avais vaguement espoir que vous passeriez à Florence (pourquoi non ?) ces temps-ci. Je sais que votre cœur d’artiste et d’ami se serait réjoui du succès de mon Hymne à la paix. Votre cœur de Français avait aussi de quoi être content, car c’est « vive la France ! » que l’on m’a crié.

Je vous félicite de tout mon cœur du double triomphe de Samson et Dalila à Rouen, et d’Ascanio à Paris.