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veux fort courte ; il était accompagné d’un homme avancé en âge, à l’œil fier, vêtu de l’uniforme d’un marin. « Courage ! courage, mes ami ! s’écria ce dernier ; tirez avec adresse ; » et le bateau portant le malheureux jeune homme l’eut bientôt transporté à bord de la frégate. Peut-être me blâmerez-vous de rapporter cette circonstance ; mais considérez, mon cher cousin, que ce jeune homme m’avait sauvé la vie, et que son sort ne pouvait que m’affecter beaucoup, quoique alors le mien et celui de mon père fussent en danger. »

« Au nom de celui qui est jaloux au point de devenir assassin, dit le premier… »

(Le reste manque.)


N° II.


CONCLUSION


du roman de m. strutt, intitulé


QUEEN-HOO-HALL,


par l’auteur de waverley.


CHAPITRE IV.


Une partie de chasse — Une aventure. — Une délivrance.

Le lendemain, à la pointe du jour, les cors résonnèrent dans la cour du manoir de lord Boteler, pour tirer les habitants de leur sommeil. Ils devaient assister à une chasse splendide que le baron avait résolu de donner en l’honneur de son voisin Fitzallen, et de son noble visiteur Saint-Clerc. Peter Lanaret, le fauconnier, attendait que la chasse commençât ; il avait des faucons pour les chevaliers et des tiercelets pour les dames, dans les cas où elles désireraient varier leurs jeux, depuis la chasse aux chiens jusqu’à celle du faucon. Cinq robustes cavaliers gardes-chasse, avec leur suite, appelés robins halbrenés, tous convenablement habillés en drap vert, avec des cors, des couteaux de chasse à leur côté et des bâtons à deux bouts à leur main, conduisaient les chiens courants ou brachets qui devaient servir à faire lever le daim. Dix paires de beaux lévriers, dressés seulement pour forcer la bête fauve, étaient menés en laisse par autant de gardes-chasse de