Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 2, Lemerre, 1890.djvu/85

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Et, sur l’eau qui réplique,
Un doux bruit de musique
S’échappant d’un caïque
De falots constellé.

J’aime un fez écarlate
De sequins bruissant,
Où partout l’or éclate,
Où reluit le croissant.
L’arbre en fleur où se pose
L’oiseau cher à la rose,
La fontaine où l’eau cause,
Tout me plaît tour à tour ;
Mais, au ciel et sur terre,
Le trésor que préfère
Mon cœur jeune et sincère,
C’est amour pour amour !