Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome XI.djvu/337

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yeux, pour ensuite en expliquer l’usage et la pra­tique.

S’il s’agit de faire une division, ou une sous­traction, nous concevons le sujet sous la forme d’une ligne ou d’une grandeur étendue dans la­quelle il ne faut considérer que la longueur. Car s’il faut ajouter la ligne a à la ligne b, nous joindrons l’une à l’autre de cette manière , et nous aurons . Si au contraire il faut extraire la plus petite de la plus grande, par exemple b de a, nous les appliquons l’une sur l’autre ainsi, , et nous avons la partie de la plus grande que la plus petite ne peut couvrir, à sa­voir . Dans la multiplication nous aurons aussi ces grandes données sous la forme de lignes ; mais nous imaginons qu’elles forment un rectan­gle, car si nous multiplions a par b, nous adop­tons nos deux lignes à angle droit ab de cette manière , et nous avons le rectangle