Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/539

Cette page n’a pas encore été corrigée


DISCOURS NEUVIÈME.
DE LA COULEUR DES NUES, ET DES CERCLES OU COURONNES QU’ON VOIT QUELQUEFOIS AUTOUR DES ASTRES.


Ce que c’est qui fait paroître les nues blanches ou noires. 285
Pourquoi ni le verre pilé, ni la neige, ni les nues un peu épaisses, ne sont transparentes. 286
Quels sont proprement les corps blancs, et pourquoi l’écume, le verre pilé, la neige, et les nues sont blanches. ibid.
Pourquoi, l’air étant fort serein, le ciel paroît bleu ; et pourquoi il paroît blanc quand l’air est rempli de vapeurs. ibid.
Pourquoi l’eau de la mer paroît bleue aux lieux où elle est fort claire et fort profonde. 287
Pourquoi souvent, lorsque le soleil se couche ou se lève, le ciel paroît rouge. ibid.
Pourquoi, le matin, cette rougeur du ciel présage des vents ou de la pluie, et, le soir, elle présage le beau temps. 288
Comment se forment les couronnes autour des astres. ibid.
Qu’elles peuvent être de plusieurs grandeurs, et que c’est qui les rend grandes ou petites. 289
Pourquoi, étant colorées, elles sont rouges en dedans et bleues en dehors. 290
Pourquoi il en paroît quelquefois deux l’une autour de l’autre, et dont l’intérieure est la mieux peinte. 291
Pourquoi elles ne paroissent point autour des astres qui sont fort bas vers l’horizon. ibid.