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Pourquoi ces feux ont peu de force, et pourquoi, au contraire, celui de la foudre en a beaucoup. 262
Que les feux qui s’engendrent au bas de l’air peuvent durer assez long-temps, mais que ceux qui s’engendrent plus haut se doivent éteindre fort promptement, et que, par conséquent, ni les comètes ni les chevrons qui semblent de feu, ne sont point de tels feux. ibid.
Comment on peut voir des lumières et des mouvements dans les nues, qui représentent des combats, et soient pris par le peuple pour des prodiges. 263
Comment on peut aussi voir le soleil pendant la nuit. 264


DISCOURS HUITIÈME.
DE L’ARC-EN-CIEL.


Que ce n’est point dans les vapeurs ni dans les nues, mais seulement dans les gouttes de la pluie que se forme l’arc-en-ciel. 265
Comment on peut considérer ce qui le cause dans une fiole de verre toute ronde et pleine d’eau. 266.
Que l’intérieur est causé par des rayons qui parviennent à l’œil après deux réfractions et une réflexion, et l’extérieur par des rayons qui n’y parviennent qu’après deux réfractions et deux réflexions, ce qui le rend plus foible que l’autre. 268
Comment, par le moyen d’un prisme ou triangle de cristal, on voit les mêmes couleurs qu’en l’arc-en-ciel. 269
Que ni la figure des corps transparents, ni la réflexion des rayons, ni la pluralité de leurs réfractions, ne servent point à la production de ces couleurs. ibid.
Que rien n’y sert qu’une réfraction, et la lumière et l’ombre qui limite cette lumière. 270