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Comment, sans employer que des hyperboles et des lignes droites, on peut faire des verres qui changent les rayons en toutes les mêmes façons que ceux qui sont composés d’ellipses et de cercles. 107
Que bien qu’il y ait plusieurs autres figures qui puissent causer les mêmes effets, il n’y en a point de plus propres pour les lunettes que les précédentes. 109
Que celles qui ne sont composées que d’hyperboles et de lignes droites sont les plus aisées à tracer. ibid.
Que quelque figure qu’ait le verre il ne peut faire exactement que les rayons venant de divers points s’assemblent en autant d’autres divers points. 112
Que ceux qui sont composés d’hyperboles sont les meilleurs de tous à cet effet. 113
Que les rayons qui viennent de divers points s’écartent plus après avoir traversé un verre hyperbolique qu’après en avoir traversé un elliptique. ibid.
Que d’autant que l’elliptique est plus épais, d’autant ils s’écartent moins en le traversant. 114
Que tant épais qu’il puisse être il ne peut rendre l’image que peignent ces rayons que d’un quart ou d’un tiers plus petite que ne fait l’hyperbolique. ibid.
Que cette inégalité est d’autant plus grande que la réfraction du verre est plus grande. ibid.
Qu’on ne peut donner au verre aucune figure qui rende cette image plus grande que celle de l’hyperbole, ni qui la rende plus petite que celle de l’ellipse. ibid.
Comment il faut entendre que les rayons venant de divers points se croisent sur la première superficie, qui a la force de faire qu’ils se rassemblent en autant d’autres divers points. ibid.
Que les verres elliptiques ont plus de force pour brûler que les hyperboliques. 116