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qu’il n’avoit pas été fâché d’être un peu obscur, afin de mortifier un peu ces hommes qui savent tout. Si on l’eût entendu trop aisément, on n’auroit pas manqué de dire qu’il n’avoit rien écrit de nouveau, au lieu que la vanité humiliée étoit forcée de lui rendre hommage. Dans une autre lettre, on voit qu’il calcule avec plaisir les géomètres en Europe qui sont en état de l’entendre. Il en trouve trois ou quatre en France, deux en Hollande, et deux dans les Pays-Bas espagnols…

(17) PAGE 34.

Presque toute la physique de Descartes est renfermée dans son livre des Principes. Cet ouvrage, qui parut en 1644, est divisé en quatre parties. La première est toute métaphysique, et contient les principes des connoissances humaines. La seconde est sa physique générale, et traite des premières lois de la nature, des éléments de la matière, des propriétés de l’espace et du mouvement. La troisième est l’explication particulière du système du monde et de l’arrangement des corps célestes. La quatrième contient tout ce qui concerne la terre…

(18) PAGE 45.

Traité des météores, imprimé en 1637, comme on l’a déjà dit. Ce fut un des ouvrages de Descartes qui éprouva le moins de contradiction. Au reste, ce ne seroit pas une manière toujours sûre de louer un ouvrage philosophique ; mais quelquefois aussi les hommes font grâce à la vérité. C’est le premier morceau de physique que Descartes donna…

(19) PAGE 52.

Traité de la dioptrique, imprimé aussi en 1637, à la suite du Discours sur la méthode