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tendent en bas, qu’ils aspirent à leur centre, qu’ils fuient leur destruction, qu’ils craignent le vide, qu’elle[1] a des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n’appartiennent qu’aux esprits[2]. Et en partant des esprits, ils[3] les considèrent comme en un lieu, et leur attribuent le mouvement[4] d’une place à une autre, qui sont choses qui n’appartiennent qu’aux corps.

Au lieu de recevoir les idées de ces choses[5] pures, nous les teignons de nos qualités, et empreignons [de] notre être composé toutes les choses simplesErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. que nous contemplons.

Qui ne croirait, à[6] nous voir composer toutes choses d’esprit et de corps[7], que ce mélange-làErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. nous serait très compréhensible ? C’est néanmoins la chose qu’on comprend le moins[8]. L’homme est à lui-même le plus prodigieux objet de la nature ; car il ne peut concevoir ce que c’est que corps, et encore moins

G. [Qu’il contemple ; c’est ainsi qu’il borne l’univers [parce qu’il est borné, il borne l’univers et.] 7. S. [). [Lui] serait [fort.] 10.

  1. Elle, c’est-à-dire la matière.
  2. Souvenir des écrits scientifiques sur l’hydrostatique ; voir en particulier la fin du Récit de la grande expérience : « C’est ainsi que l’on dit que la sympathie et antipathie des corps naturels sont les causes efficientes et univoques de plusieurs effets, comme si des corps inanimés étaient capables de sympathie et antipathie. » Œuvres de Pascal, éd. Lahure, t. III, p. 146.
  3. [Leur attribuent le mouvement local et.]
  4. [D’un lieu.]
  5. [Il les teint] de [ses] qualités [et prive de son.]
  6. Voir [qu’il] compose.
  7. [Pour les comprendre.]
  8. [Il.]