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Édit. de 1669

Fr. 3, début. — Je dis que le sabbat n’était qu’un signe ; institué en mémoire de la sortie d’Egypte. Donc il n’est plus nécessaire, puisqu’il faut oublier l’Egypte.

Fr. 3. — Je dis que la circoncision n’était qu’une figure.

Titre XX, début. — J’admire avec quelle hardiesse quelques personnes entre prennent de parler de Dieu, en adressant leurs discours aux impies. Leur premier chapitre est de prouver la Divinité par les ouvrages de la nature. Je n’attaque pas la solidité de ces preuves ; mais je doute beaucoup de l’utilité et du fruit qu’on en veut tirer, et si elles me paraissent assez conformes à la raison, elles ne me paraissent pas assez conformes, et assez proportionnées à la disposition de l’esprit de ceux pour qui elles sont destinées.

Titre XXVII, fr. 4— Si opéra non fecissem in eis quœ mémo alius fecit, peccalwn non haberent.

Ibid. C’est particulièrement les miracles qui rendent les Juifs coupables dans leur in crédulité. Car les preuves que

Édit. de 1670

Paragraphe supprimé.

Je dis que la circoncision était une figure.

La plupart de ceux qui entreprennent de prouver la Divinité aux Impies, com mencent d’ordinaire par les ouvrages de la nature, et ils y réussissent rarement ; je n’attaque pas la solidité de ces preuves consacrées par l’Écriture sainte : elles sont conformes à la raison, mais souvent elles ne sont pas assez conformes et assez pro portionnées à la disposition de l’esprit de ceux pour qui elles sont destinées.

Si opera non fecissem in eis quœnemo alius fecit, peccatum non haberent. Si je n’avais fait parmi eux des œuvres que jamais aucun autre n’a faites, ils n’auraient point de péché.

… C’est particulièrement les miracles qui rendaient les Juifs coupables dans leur in crédulité. Car les preuves