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l’une en 348 pages, l’autre en 365 pages (mais avec XL feuillets préliminaires, 10 feuillets de table et un fleuron remplaçant sur le titre le chiffre de Desprez 1).

D’autre part entre l’impression de 1669 qui à proprement parler n’est pas une édition, et l’édition princeps de 1670, il y a des différences qui ont été masquées par des cartons, ou quand elles ne portaient que sur un mot, signalées dans un erratum. Ces différences sont remarquables, parce qu’elles représentent les derniers sacrifices exigés par les approbateurs qui ont examiné le Recueil pendant qu’on l’imprimait, quelques-uns même après l’impression et sur un exemplaire analogue à celui qui nous est parvenu. Aussi avons-nous cru qu’il convenait de reproduire dans le Tableau suivant celles que nous avions pu relever.

Édit. de 1669 Édit. de 1670

Titre I. Page 3. — Mais en vérité je ne puis m’empêcher de leur dire ce que j’ai dit souvent que cette négligence n’est pas supportable.

Mais en vérité je ne puis m’empêcher de leur dire que cette négligence n’est pas supportable.

Titre II. Page 26. — La seule religion contre la nature, contre le sens commun, contre nos plaisirs, est la seule qui ait toujours été.

La seule religion contraire à la nature, en l’état qu’elle est, qui combat tous nos plaisirs, et qui paraît d’abord contraire au sens commun, est la seule qui ait toujours été.

Titre V. Page 49. — (Entre le § 5 : La superstition est différente de la superstition, et § 6 : Il n’y a rien de si conforme à la raison que le désaveu de la raison dans les choses qui sont de la foi.)


1. Cf. l’avant-propos à la reproduction de l’édition de 1670 donnée à la Librairie des Bibliophiles (1874), et l’article de F. Comtet dans les Études religieuses de la Compagnie de Jésus (15 juin 1894).