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��SIXIEME ESCRIT

DES CUREZ DE PARIS

Oà Von fait voir par la dernière pièce des Jésuites, que leur Société entière est résolue de ne point condamner l'Apologie : et ou l'on monstre par plu- sieurs exemples, que c'est un principe des plus fermes de la conduite de ces Pères de défendre en corps les sentimens de leurs docteurs particuliers.

La poursuite que nous faisons depuis si long temps contre l'Apologie des Casuistes, reiissit avec tant de bon-heur, que nous ne pouvons rendre assez d'ac- tions de grâces à Dieu, en voyant la bénédiction qu'il donne au travail que le devoir de nos charges nous avoit obligez d'entreprendre.

Nous avions désiré que les peuples s'éloignassent de cette Morale corrompue, que les Prélats et les Docteurs la censurassent, et que les hérétiques fus- sent confondus dans le reproche qu'ils nous font d'y adhérer. Et nous voions par la miséricorde de Dieu que les peuples à qui nous estions premièrement redevables, ont conceu une telle horreur de ces maximes impies, que nous avons désormais peu à craindre les maux qu'elles eussent pu produire sans

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