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laquelle l'écrit est arrivé (lo septembre, style nouveau) et constate en même temps que Wallis n'a point rempli toutes les conditions requises par la circulaire anonyme. Sans doute ces conditions sont plus favorables aux Français qu'aux étrangers. Mais l'Anonyme — et c'était son droit — a voulu qu'il en fût ainsi (cf. infra p. i6i).

Wren, quant à lui, ne prétendit pas au prix proposé par l'Anonyme. Il écrivit cependant à Garcavi pour lui commu- niquer les résultats de ses recherches, et ce fut Pascal qui ré- pondit. Une partie au moins de la correspondance échangée entre Wren et les savants français paraît avoir existé encore en 1760. En effet, dans les Parentalia or Memoirs of the Family of the Wren (Londres, 1750), il y a un catalogue des pa- piers de Wren dont l'auteur des mémoires (Christopher Wren fils) a eu connaissance (A catalogue of some of the philosophical Tracts, manuscripts and printed of Sir Christopher Wren, such as, ai présent, hâve occurred to the collector), et ce catalogue fait mention des pièces suivantes sous le numéro XXXI (^Pa- rentalia, Part. I, Sect. 3, p. 289 sqq.) :

De cycloidibus eorumque segmentis.

Literœ ad D. Pascal.

Literœ à D. Pascal.

Literœ ad D. Carcavy, i658. Quibus continetur solutio pro- blematis missi ex Gallia ad doctorem Seth Ward. De Gycloide ejusque solidis,

A Letter to Mr. Wren.

De problemate Kepleriano ^ .

Nous n'avons pu retrouver ces papiers mentionnés par les Parentalia. Seul le fragment de lettre que nous reproduisons ci-dessous, — cité en latin par Wallis dans son De cycloide — nous est parvenu.

La principale contribution de Wren à l'étude de la cycloïde

��I. Voir l'appendice injra, p. iSg.

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