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Hermant ne désigne pas l'écrivain auquel eurent recours les curés de Paris. Fouillou note en marge de son Catalogue : « Pascal, cet Ecrit a été fait en ung jour. » Le Nécrologe de Cerveau, 1763, l'attribue à Pascal. A ces témoignages les éditeurs d'Arnauld (édition de Paris-Lausanne, 1 779) ajoutent ceux de M"^ Perier, de Dupin, et d'Hermant (ce dernier ren- seignement est erroné).
Yoici quelques extraits de l'ouvrage auquel répond le Se- cond Écrit des Curés :
Réfutation des Calomnies....
Ce Factum que nous entreprenons de réfuter, n'est qu'un abrégé des lettres des Jansénistes ; les accusations qu'il contient ne sont que des Impostures ; et la reforme de la Morale que demandent ceux qui en sont les Autheurs, n'est autre que l'establissement du Jansénisme, et le renou- vellement des troubles de l'Eglise.
...Pour aller à la source de tous les desordres que cette fu- neste persécution a causé de nos jours dans l'Eglise de Dieu, il importe de remarquer d'abord, que ce n'est point le zèle que les Autheurs de ce Factum témoignent avoir pour la re- formation de la Morale, qui les fait agir avec tant de chaleur contre nous... Si nous voulions renoncer aux droits, qu'ils nous disputent avec tant d'opiniastreté, et si peu de fonde- ment; nous ne serions pas la bute de leur envie, on ne nous parleroit point de nostre Morale, nostre doctrine ne seroit plus pernicieuse, et enfin nostre nom seroit à couvert de tous les traits de leur médisance... Nous n'acusons pas Messieurs les Curés de Paris de tremper tous dans cette conspiration: nous faisons grande différence entre la Requeste que quelques uns ont signée, contre cette Apologie dont nous laissons la defTence à l'Autheur, et le Factum calomnieux qui paroist sous leur nom, où nous sommes outrageusement traittés. Et quoy que nous sçachions qu'entre ceux qui ont signé, on en peut nommer qui n'ont pas encore signé la Censure de la Sorbonne contre les Jansénistes, nous n'ignorons pas aussi
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