long-temps auparavant l'art d'enlever des cassetes et se faire
riche en un moment de neuf cens mille livres d'effets¹.
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tous ses conseils et directeur de ses finances, Jean Jeorges, bourgeois de Paris, et maistre Philippes Galloys, notaire audit Chastelet, marguilliers en charge de la dite fabricque, demandeurs en requeste par eux présentée à la cour le vingt-six dudit mois d'une part ; — et les dictz Poullet, Arriste et Vallée, deffandeurs d'autre ; — et encores entre messire Nicolas Courtin, conseiller en la cour, messire Guillaume Tarteron, conseiller du roy et maistre ordinaire en sa Chambre des comptes, maistre François Blanquet, correcteur en ladite chambre, maistre Claude Galand, auditeur en icelle, maistre Augustin Le Roux, conseiller au Chastelet, maistre Robert Vigneron, secrétaire du Roy, Nicolas Charpentier, Ollivier Picq, Nicolas Lecomte et Jean Chesneau, anciens marguilliers de ladicte fabricque, demandeurs en requeste par eux présentée à la cour le vingt troisième dudit mois, à fin de jonction avecq ledit Poullet, pour soustenir que le tronc de ladicte chapelle apartient à la fabricque, d'une part, — et ledit Ariste, deffandeur, d'autre ; — après que l'intimé a dit n'entendre comprendre ledit Ariste dans la plaincte qu'il a rendue au nom des marguilliers, et information faicte en conséquence; — appoincté est, ouy sur ce le procureur général du Roy, que la cour a mis et les appellations et ce dont a esté appellé au neant, évocque le principal et y faisant droit, a renvoyé les appellans absoubz de l'accusation et sur les apelations a maintenu et gardé la dicte fabricque en la possession et jouissance du tronc en question, et au surplus mis et met les parties hors de cour et de procès sans despans. »
1. Nouet fait allusion ici à la grave affaire de la succession de Léon Le Bouthillier comte de Chavigny, mort en 1652. Ce ministre d'état, ami de Saint-Cyran, donna, au moment de sa mort presque subite, pour être remis à Dugué de Bagnols et à Singlin, son confesseur, neuf cent soixante treize mille sept cent trente-quatre livres d'effets qu'il jugeait mal acquis et qu'il désirait voir restitués ou distribués aux pauvres. Sa veuve, prévenue par les dépositaires, protesta au nom de ses treize enfants. L'affaire, fortement discutée, fut remise au jugement de trois arbitres: le docteur Sainte-Beuve, Rousse curé de Saint-Roch, et Mazure curé de Saint-Paul, paroisse du défunt. Les arbitres rendirent témoignage des intentions et de la conduite des deux dépositaires, estimèrent qu'il fallait remettre les papiers entre les mains de la veuve, avec obligation de conscience d'examiner scrupuleusement l'origine de ces biens, et retenir cent mille livres pour amorcer les restitutions nécessaires (Cf. Rapin, Mémoires, T. I, p. 466-470, qui rapporte la
