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DOUZIÈME PROVINCIALE. — INTRODUCTION 343

l'Onziême Lettre des Jansénistes, et il ripostera dans la suite à chacune des Provinciales.

[NOUET.] — Response à l’Onziesme Lettre des Jansenistes s. l. n. d. 8 p. in-4o.

p. 5... Vous deviez profiter du conseil que S. Bernard donne à un grand Pape, d’eviter non seulement les gausseries piquantes et injurieuses, mais encore celles qui passent dans le monde pour un divertissement innocent et agreable, de l’avis de saint Chrysostome, qui monstre par un eloquent discours qu’il a fait sur ce sujet, combien cette humeur enjouée, que les hommes prennent pour vertu, est indigne d’un Chrestien, et des invectives frequentes que les Saints font contre les moqueurs, qu’ils ne regardent que comme ennemis de la Croix et de l’esprit de Jesus-Christ.

.....Servez-vous des regles que vous avez trouvées si belles, que vous ne faites point de difficulté après les avoir desja publiées 1 de les donner derechef au public, dans cette Lettre, qui n’est qu’un abregé de cette longue réponse que vous fites l’an passé en faveur des railleurs au sujet de vos Enluminures 2.

[NOUET]. — Response aux Lettres que les Jansenistes publient contre les Jesuites s. l. n. d. 16 pages in-4o (6 impostures).

Ce n’est pas seulement la Morale des Jesuites que j’entreprends de defendre dans cette Response, pour satisfaire aux desirs et à l’attente commune des gens de bien, qui les

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1. Dans un autre passage de ce même écrit, le P. Nouet attribue les Provinciales a l’auteur de la Théologie Morale.

2. Nicole réplique à cette Réponse et à l’Apologie des Casuistes dans sa note I : « Des railleries de Montalte. Que c’est prudemment qu’il a choisi ce genre d’écrire », — dans sa note II : « Que Montalte ne s’est jamais raillé du Chapelet, Et que c’est avec raison qu’il se raille de la grace suffisante prise en general, et en faisant abstraction de tout sens » ; — et dans sa note III: « Que les armes du Pere le Moine Jesuite sont tres-foibles, et sa patience fort suspecte. Impieté de la proposition du Pere Garasse. »