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nique. Dans son Traité de Perspective*, Desargues définit la position d’un point quelconque par rapport à deux axes rectangulaires : tout point est donné par l’intersection de deux droites respectivement parallèles aux axes (Cf. Poudra, OEuv. de Desargues, I, p. 90).

On le voit, de tous les travaux que Pascal déclare, dans son Adresse, avoir en préparation, aucun ne fut poussé jusqu’au bout. Seules ont abouti les recherches qu’il a entreprises sur le vide et sur les jeux de hasard. Encore ces dernières recherches ne portent-elles pas le titre (nAleae geometria » , annoncé par l’Adresse. Elles se sont transformées et ont donné naissance au Traité du Triangle Arithmétique.

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Comme complément à V Adresse, nous publions un extrait ^’une lettre de Huygens à Schoolen datée du 27 décembre 1654. Cette lettre nous apprend qu’en i654 Schooten avait reçu de Paris une liste des traités arithmétiques et géométriques entrepris par Pascal à cette époque. Cette liste était beaucoup plus longue que celle de l’Adresse ; elle contenait les titres de neuf traités arithmétiques au moins, tandis que l’Adresse n’en annonce que trois.

Huygens ne nous donne pas les noms des traités arithmétiques de Pascal. Peut-être pouvons-nous présumer que le sixième traité, où Pascal enseignait à calculer les sommes des puissances semblables des nombres entiers pour des valeurs de l’exposant supérieures à 3, est celui qui nous est parvenu sous le titre : Potestatum numericarum sunima.

��I , Méthode universelle de mettre en perspective les objets donnés réellement ou en devis, avec leurs proportions, mesures, eloignemens, sans employer aucun point qui soit hors du champ de l’ouvrage, par G. D. L., Paris, i636 (OEuv. de Desargues, ï, pp. 55-84).