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��ŒUVRES

��à Etienne Perler parmi les traités dont on retrouva des frag- ments après la mort de Pascal (Fif/es«/)ra, t. II, pp. 222 et 225.)

Le traité De locis solidis est probablement celui dont Leib- niz nous a conservé un extrait sous le titre : De loco soUdo CVide supra, t. Il, pp. 226 et 23i). Il traitait donc, sans doute, du problème de Pappus ad 3 et à lineas. Notons d'ailleurs que, dans la correspondance de Fermât et Roberval, ce sont toujours les lieux de Pappus qui sont désignés par le terme général « lieux solides ».

Il est fait allusion aux lieux plans de Pascal dans la lettre déjà citée du chanoine Sluze à Brunetti, où sont énoncées les questions proposées par Pascal à Sluze en 1657. « Pour le lieu du problème, dit Sluze, duquel il dit que dépendent tous les lieux plans proposés par lui, je n'ai pas voulu man- quer de le chercher, et aussitôt j'ai trouvé que c'estoitun cer- cle en la manière ci-dessous : Soit donnée la ligne droite AB coupée utcumque ei G et qu'il faille trouver le lieu sur lequel étant pris le point D et estant tirées les lignes DA, DB et les parallèles CE, GF, les rectangles ADE, BDF, pris en- semble soient égaux au quarré de la ligne donnée Z. . . » (Œuv. de Fermât, II, p. 3 18. Voir la note 2 de la page 3oo).

Il ne nous est rien resté des recherches entreprises par Pascal sur la perspective et sur la gnomonique (science du cadran solaire) ; mais nous pouvons présumer qu'en ces ma- tières, comme en géométrie, il s'inspirait des travaux de Desargues ^ On sait que ce géomètre se préoccupait principa- lement d'appliquer la science, et qu'il avait entrepris ses études sur les coniques à seule fin de les faire servir aux pro- grès de la perspective, de la coupe des pierres et de la gnomo-

��I. Mersenne a également écrit sur ces matières (Universx Geome iriae mixtœque mathematlcse Synopsis. Préface et p. 38a).

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