RÉGIT DE DEUX CONFÉRENCES 36o
délibération et avoir attentivement considéré et pesé les saintes paroles de nos pères : nli cum dicas nove, non dicas nova Vincent Ler.
« Nous évoquons l'afîaire devant nous, v eu laconse- quence.
« Nous avons donné audience au dit S*^ Ange qui nous avoit esté renvoyé, et semblablement receu ces plaintes de ce que l'on le scandalisoit comme dogmatisant, et celles aussi pareillement de ceux dont non tant l'accusation qu'une zélée déclaration entre les mains de l'Eglise, poursuivie sans ani- mosité et interests, le chargeoit de ce soupçon, « Et après l'avoir ouy,
« Luy avons ordonné de faire et signer la susdite dé- claration — devant notre Religiosissime confrère et vicaire gênerai m Poniificalibus, en présence de notre Conseil — dont l'ordre canonique veut que nous inserions icy la teneur qui en suit* :
« Mais d'autant que la susdite déclaration ne nous a pas semblé assez précise et formelle, pour oster tout ombrage et retrancher toute occasion de soupçon à ceux qui en voudroient possible chercher l'occasion et pour traitter les choses avec poids et mesure sans nuire à personne, ny souffrir que l'on nous puisse nuire, nous avons enjoint audit S' Ange d'ap- porter une reponce plus précise et plus solide à chaque arti- cle des propositions cy dessus exposez, qui lui auroient esté attribuez, et dont l'Eglise devant que de luy faire justice se doit elle mesme satisfaire en la plénitude de justice qu'elle exerce pour son Epoux. A quoy sans aucun delay ledit de S' Ange s'etant soumis a dit et signé sur nos Registres 2.
« Lesquelles deux susdites déclarations toutes ensemble au- roient esté jugées par nous et notre conseil suûsantes en la
��1. Suit le texte des Responces aux propositions que quelquef^-uns, te, faites par Jacques Forton (^Vide supra, p. 355).
2. Suit la déclaration du 3 avril 1647 {Vide supra, p. 363, et injra les notes des pages 37^ et suiv.).
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