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travaux de géométrie. En tout cas, en 1654, il dresse la liste de ses titres scientifiques dans une lettre adressée à l’Académie parisienne de mathématiques ; en tout cas, à la suggestion du chevalier de Méré il s’engage dans des recherches mathématiques qui le conduisent à jeter les fondements du calcul des probabilités et à échanger avec Fermat des lettres glorieuses où il s’assure que « la vérité est la même à Toulouse et à Paris. » Mais les traités mathématiques qui, dès cette époque peut-être, avaient été livrés à l’impression, ne seront pas publiés du vivant de Pascal ; mais la correspondance avec Fermat est interrompue après la lettre du 27 octobre 1654. Dans la nuit du 23 novembre, sur un parchemin qui depuis ne l’a pas quitté, Pascal s’est signé à lui-même la formule de la « renonciation totale et douce ».

III


LES SOURCES DES TEXTES



À défaut des manuscrits qui paraissent perdus, les traités scientifiques de Pascal sont reproduits d’après les imprimés originaux ou les éditions princeps qui ont paru au XVIIe siècle[1]. Ses écrits intimes (sauf pour la lettre du 31 janvier 1643 qui a passé par différentes collections particulières) ne nous sont connus que par des copies.

Les principales de ces copies sont à la Bibliothèque Nationale. C’est d’abord un recueil de la main du R. P.

  1. Un seul des écrits que nous savons avoir été imprimés au xviie siècle a échappé aux recherches, et semble avoir disparu : c’est le recueil des vers « officiels » de Jacqueline, de 1638.