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— Elle viendra vous remercier d’un grand service que je viens vous demander de sa part, reprit-elle.

Fitte, fitte, fitte, fitte, s’écria Schmuke, ké vaudille vaire ? Vaudille hâler au tiaple ?

— Rien que mettre : Accepté pour la somme de dix mille francs sur chacun de ces papiers, dit-elle en tirant de son manchon quatre lettres de change préparées selon la formule par Nathan.

Hâ ! ze zera piendotte vaidde, répondit l’Allemand avec la douceur d’un agneau. Seulemente, che neu saite pas i se druffent messes blîmes et mon hangrier. — Fattan te la, meinherr Mirr, cria-t-il au chat qui le regarda froidement. — Sei mon châs, dit-il en le montrant à la comtesse. C’est la bauffre hânimâle ki fit affèque li bauffre Schmuke ! Ille hai pô !

— Oui, dit la comtesse.

Lé foullez-visse ? dit-il.

— Y pensez-vous ? reprit-elle. N’est-ce pas votre ami ?

Le chat, qui cachait l’encrier, devina que Schmuke le voulait, et sauta sur le lit.

Il être mâline gomme ein zinche ! reprit-il en le montrant sur le lit. Ché le nôme Mirr, pir clorivier nodre crânt Hoffmann te Perlin, ke ché paugoube gonni.

Le bonhomme signait avec l’innocence d’un enfant qui fait ce que sa mère lui ordonne de faire, sans y rien concevoir, mais sûr de bien faire. Il se préoccupait bien plus de la présentation du chat à la comtesse que des papiers par lesquels sa liberté pouvait être, suivant les lois relatives aux étrangers, à jamais aliénée.

Vis m’azurèze ke cesse bedis babières dimprès…

— N’ayez pas la moindre inquiétude, dit la comtesse.

Ché ne boind t’einkiétide, reprit-il brusquement. Che temande zi zes bedis babières dimprés veront blésir à montame ti Dilet.

— Oh ! oui, dit-elle, vous lui rendez service comme si vous étiez son père…

Ché souis ton pien hireux te lui êdre pon à keke chausse. Andantez te mon misik ! dit-il en laissant les papiers sur la table, et sautant à son piano.

Déjà les mains de cet ange trottaient sur les vieilles touches,