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PETIT

III.

Je le feis en telle façon,
Voyant Celle devant mes yeulx
Consentant à ma deffaçon,
Sans ce que jà luy en fust mieulx ;
Dont je me deul et plains aux cieulx,
En requérant d’elle vengence
À tous les dieux venerieux,
Et du grief d’amours allégence.

IV.

Et, se je pense en ma faveur,
Ces doulx regrets et beaulx semblans
De très decepvante saveur,
Me trespercent jusques aux flancs :
Bien ilz ont vers moy les piez blancs
Et me faillent au grant besoing.
Planter me fault autre complant
Et frapper en ung autre coing.

V.

Le regard de Celle m’a prins,
Qui m’a esté felonne et dure ;
Sans ce qu’en riens aye mesprins,
Veult et ordonne que j’endure
La mort, et que plus je ne dure.
Si n’y voy secours que fouir.
Rompre veult la dure souldure,
Sans mes piteux regrets ouir !

VI.

Pour obvier à ses dangiers,
Mon mieulx est, ce croy, de partir.