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NOTES.

indications, et l’on conviendra qu’elle y a beaucoup gagné.

Deux strophes sont incomplètes, l’une d’un vers, p. 172, et l’autre de deux, p. 177.

P. 178. Les Repeues franches. Ce recueil fut imprimé plusieurs fois dans le XVe siècle et la première moitié du XVIe. Il n’est pas de Villon ; mais le poëte y joue un tel rôle qu’on ne peut se dispenser de le joindre à ses œuvres, ce qu’on fait, du reste, depuis plus de trois cents ans. Il est écrit presque tout entier en strophes de huit vers, ce que les précédents éditeurs n’avaient pas assez remarqué, comme l’a dit M. A. de Montaiglon. Il y a vers la fin quelques strophes que je n’ai pu compléter, bien que j’aie consulté plusieurs éditions anciennes, y compris celle de Jean Trepperel, que je crois la première.

P. 187. La Manière d’avoir du poisson. Le moyen employé par Villon pour se débarrasser du porte-pannier rappelle le fabliau des Trois Avugles de Compiengne, par Cortebarbe. Voir aussi les Aventures de Til Ulespiègle, chap. LXXI (Nouvelle collection Jannet) ; Morlini, nouv. XIII ; les Facétieuses Nuits de Straparole, édition Jannet, Paris, 1857, t. Ier, p. liv.

P. 190. La Manière d’avoir des trippes. Voir un expédient analogue dans les Aventures de Til Ulespiègle, édition citée, chap. LXXII.

P. 191. La Manière d’avoir du pain. Imité par l’auteur des Aventures de Til Ulespiègle, chap. VI.

P. 192. La Manière d’avoir du vin. Se retrouve dans Til Ulespiègle, chap. LVII.

P. 206. La Repeue franche du Soufreteux. Imité par l’auteur de Til Ulespiègle, chap. LXI, et par Bonaventure Des Périers. Voy. l’édition de M. Louis Lacour, 1856. In-16, p. 122.