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PREMIÈRE PARTIE.





SOPHISMES


ÉCONOMIQUES




PREMIÈRE SÉRIE[1].


(6e édition.)




En économie politique, il y a beaucoup à apprendre et peu à faire.

(Bentham.)



J’ai cherché, dans ce petit volume, à réfuter quelques-uns des arguments qu’on oppose à l’affranchissement du commerce.

Ce n’est pas un combat que j’engage avec les protectionistes. C’est un principe que j’essaie de faire pénétrer dans l’esprit des hommes sincères qui hésitent parce qu’ils doutent.

Je ne suis pas de ceux qui disent : La protection s’appuie sur des intérêts. — Je crois qu’elle repose sur des erreurs, ou, si l’on veut, sur des vérités incomplètes. Trop de personnes redoutent la liberté pour que cette appréhension ne soit pas sincère.

  1. Le petit volume, contenant la première série des Sophismes économiques, parut à la fin de 1845. Plusieurs des chapitres qu’il contient avaient été publiés par le Journal des Économistes, dans les numéros d’avril, juillet et octobre de la même année. (Note de l’éditeur.)