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V.


Bien qu’il ne reçût plus les restes mortels des principaux membres de la famille qui l’avait fondé, le monastère de La Vassin ne fut cependant pas oublié par les descendants de ses premiers maîtres. En outre, plusieurs des seigneurs de la province ne manquèrent pas de le comprendre, à différentes dates, dans la distribution de leurs largesses suprêmes.

Dans son testament de 1296, Robert III, comte de Clermont et d’Auvergne, donne à ce couvent la somme de dix livres une fois payée.

Dans un testament postérieur, en date de l’année 1302, le même Robert lui fait un legs de quinze cents livres tournois, avec stipulation qu’on diviserait cette somme pour les besoins de la communauté[1].

En 1317, par acte de dernières volontés passé le samedi après la fête de Saint-Géraud, Bernard VIII lègue à La Vassin cent sous payables chaque année à perpétuité, à prendre sur la leyde de La Tour. De plus, le testateur prescrit à sa fille et à

  1. Baluze, t. 2, p. 501.