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Quatrieme

ne l’ai pas écoutée ; & c’eſt ce qui me fait le plus de peine, car c’eſt bien mal.

La Mere.

Vous avez raiſon ; mais j’eſpere au moins que vous n’avez pas mal reçu ſes avis.

Emilie.

Oh non, Maman. On peut bien négliger un bon avis, mais on ne peut pas en ſavoir mauvais gré ; & puis, c’eſt par votre ordre que ma bonne me parle.

La Mere.

Eh bien, qu’eſt-ce qu’il faut faire à préſent ? Car vous ſavez bien qu’il ne ſuffit pas d’être fâchée d’une faute commiſe, qu’il faut la réparer.

Emilie.

Cela eſt vrai, Maman, mais comment faire ? Je ferai tout de ſuite la pénitence que vous voudrez m’impoſer.