Odor di femina/En y mettant le prix

G. Lebaucher, libraire-Éditeur (p. 24-30).

EN Y METTANT LE PRIX


Le lendemain je trouvai l’occasion de parler à la Madelon à l’écart. Je lui renouvelai ma proposition en lui montrant deux jaunets cette fois. Après quelques secondes d’hésitation, ses yeux allumés par la convoitise consentirent. Il fut convenu qu’elle quitterait sa besogne, une heure avant les autres, sous un prétexte quelconque, et qu’elle viendrait me rejoindre dans le grenier à foin, où je devais l’attendre.

Après avoir assisté aux ébats des faneuses, qui m’avaient mis en train, j’allai m’installer dans le grenier, où Madelon vint bientôt me rejoindre comme elle me l’avait promis. Elle arriva haletante, la gorge soulevée par la marche hâtée repoussait le corsage de toile, rouge, cuite dans son jus, par le soleil, et couverte de sueur.

— Me v’là, dit-elle en entrant, toute à votre service, not’ maître. Mais vous savez jusqu’où.

— Sois sans inquiétude, ma fille, je connais la limite qu’on ne doit pas franchir, et je saurai m’arrêter à temps.

— Oh ! je veillerai au grain.

Elle était déjà sur le foin, troussée jusqu’au nombril, s’offrant dans un rut de bête en chaleur, les poils de son épaisse toison noire mouillés, les cuisses bondissantes, humides, le gros bouton rutilant à l’entrée de la chair ouverte, béante, assoiffée d’amour dans un fouillis de poils noirs.

Elle se planta elle-même le gros outil à faire la joie, qui battait entre ses cuisses, s’enferrant toute seule d’un vigoureux coup de rein, jusqu’aux poils, et je m’étendis sur la gorge nue, qu’elle avait mise à ma disposition, écartant tous les voiles. Je patinais ces beaux seins palpitants, couverts de sueur, je les mordillais, grimpant par un baiser ascendant jusqu’aux aisselles, fourrant mon nez dessous, sous les poils mouillés qui sentaient le faune. Je me grisais de cette odeur, lui laissant faire toute la besogne, car elle se démenait comme un démon sous mon corps.

Elle chercha mes lèvres, les prit dans les siennes, me mordant jusqu’au sang, tandis que sa croupe bondissait, que son con se tordait sur le prisonnier, mais soudain devinant que l’orage va crever, elle se dégage d’un brusque coup de cul, et reçoit ma décharge entre ses cuisses serrées sur ma colonne, qu’elles frottent vigoureusement.

Elle s’y était prise à temps pour éviter un accident, j’étais tellement enserré dans l’étau qui lui sert de con, que je n’aurais pas pu me dégager tout seul sans son aide. Elle le savait bien, que ses pinces étaient comme des tenailles, aussi, dès qu’elle a joui, car elle jouit toujours la première, dans sa promptitude remarquable, elle se dégage toujours à temps.

Après s’être essuyée superficiellement avec une poignée de foin, elle me permit, ayant constaté l’état brillant du serviteur, de la reprendre à mon gré. Je l’installai dans une posture qu’elle ne connaissait pas, n’en ayant jamais pris d’autre avec son « promis », que celle dans laquelle je venais d’apprécier son habileté remarquable, je la fis mettre à genoux pour avoir son beau derrière sous mon ventre. Ses fesses étaient en moiteur et le vallon satiné, qui les coupe en s’élargissant, luisait de perles de sueur accumulées au bas de la raie, à l’entrée de la sente qui fuit entre les cuisses. Ici encore j’avais une superbe croupe à heurter, elle émergeait des deux côtés de mes flancs, pendant que je fouillais le repaire avec délices, mordillant là-haut le bas de la nuque fraîche.

Je voulais terminer l’affaire entre les cuisses, dans la sente satinée, mais je bandais tellement quand je me retirai de l’huis voisin, que je m’avisai de pointer mon dard en face de l’œil percé dans le bas vallon, essayant de le crever, mais sans succès. Elle semblait se demander où je voulais aller.

— Aide-moi à entrer là-dedans.

— Mais jamais vous ne pourrez forcer la porte.

— On y rentre au contraire fort bien, ma belle Madelon ; un louis de plus si tu m’aides.

Cette offre parlante ne pouvait manquer de la convaincre. Je lui montrai comment elle devait s’y prendre. Elle tira sur les bords bravement ; quand elle sentit la pointe pénétrer, devinant ce qu’il fallait faire, malgré la cuisson de la percée, elle tira fortement, le gland passa, elle tira toujours, l’engin pénétra tout entier, dilatant les parois, s’enfonçant dans l’abîme ; mais comme il était près du but, à peine fût-il plongé dans le nid moelleux des entrailles, qu’il se dégorgea goutte à goutte étranglé dans un étau, entre ses fesses qui se tordaient, car elle achevait d’un doigt alerte glissé dans le voisin délaissé le plaisir resté en route.

— À ce prix, not’ maître, tout mon corps est à votre service, dit-elle en empochant le prix de ses faveurs.

Comme elle partait, après m’avoir tiré sa plus gracieuse révérence, une fantaisie me vint, je voulus savoir jusqu’ cette fille intéressée pousserait l’amour du lucre. Je la rappelai, et lui demandai si elle voulait gagner cent sous de plus.

— Je veux bien, not’ maître, mais comment ?

Je retirai mon membre tout ratatiné de ma braguette, et le lui montrant, je lui dis qu’il fallait prendre ça dans sa bouche, et le sucer jusqu’à ce qu’il crachât sa crème, et que si elle n’avalait pas tout, jusqu’à la dernière goutte, elle n’aurait pas un radis.

Elle s’agenouille sans sourciller devant l’objet affaissé et se met à le sucer comme je le lui avais recommandé. Voyant qu’il restait rebelle à ces délicieuses caresses, je connais un moyen d’érection très pratique, et voulant savoir si quelque chose la répugnerait, je lui demandai si elle voulait ajouter cent sous aux cinq francs promis.

Sur sa réponse affirmative, je baissai mon pantalon, et me retournant, je lui présentai mon derrière, en lui recommandant de me lécher le cul. Elle se glissa entre ma chemise et mon derrière, je sentis aussitôt ses lèvres et sa langue courir sur mes fesses, léchant et reléchant, la raie, s’arrêtant au trou, qu’elle pointilla pendant cinq minutes tandis que ses mains, sur mon conseil, pelotaient mon membre et les témoins suspendus au-dessous.

Quand l’engin est en état, je me retourne de nouveau, lui présentant ma grosse pine, qu’elle happe dans ses lèvres, l’enfournant dans sa bouche, qui me suce et me resuce, tandis que ses mains pressèrent mes réservoirs, jusqu’à ce que je sente les écluses se rompre, je lui crie alors :

— Surtout avale tout, si tu en laisses une goutte, adieu la finance.

Elle me pompa délicieusement, aspirant la liqueur qui s’élançait dans son gosier. Elle avait tellement peur de perdre son argent, qu’elle me suçait encore que les bourses étaient vides depuis longtemps, elle aurait fini par me tirer du sang si je n’avais retiré mon robinet à sec de ses lèvres de vampire.

Quand je la rencontrais dans un coin, et que je n’avais pas le temps ou la commodité de le lui mettre, ce qu’elle me permettait maintenant au rabais, elle me tirait pour cent sous de foutre, qu’elle avalait avec un plaisir évident, comme une friandise.

  1. Aurait été imprimé en réalité à Paris, mais inscrit Montréal en contrefaçon. Voir Histoire du livre et de l’imprimé au Canada