Odor di femina/Comment Marianne vint s’asseoir sur le clou

G. Lebaucher, libraire-Éditeur (p. 61-66).

COMMENT MARIANNE
VINT S’ASSEOIR SUR LE CLOU


La Rousotte ne fut pas aussi discrète que son amie, elle ne put tenir sa langue, et lui avoua qu’elle était bien dans mes papiers. Elle lui raconta même la façon bizarre dont je l’accostais, par mesure de prudence, tandis que je la chatouillais du bout du doigt. Elle regrettait de ne pas pouvoir remplacer mon doigt qui lui faisait plaisir certes, par la langue si douce de son amie, qui décuplerait certainement l’intensité de la volupté.

— Il est fâcheux que tu ne sois pas dans les bonnes grâces du maître, ajouta-t-elle.

Marianne ne lui répondit pas. Mais le premier jour qu’elle vint travailler à la maison, je vis bien qu’elle avait quelque chose sur le bout de la langue. Je la traitai comme d’habitude, commençant par la réjouissance de son minet parfumé, puis elle vint chevaucher à l’envers, ce qui décidément me plaisait beaucoup à cause des belles chairs de ses ravissantes fesses, que je pouvais aussi manier à mon aise. Je lui enfonçai une phalange de l’index dans les chairs, ce qui la combla d’aise quand elle s’épancha.

Quand je lui fis ma seconde visite, après avoir préparé l’affaire par les préliminaires accoutumés, elle vint comme toujours à reculons, les fesses mouvantes, mais au lieu de s’embrocher comme d’habitude, elle reposa le petit trou plissé sur la pointe de ma verge quillée, essayant de s’enclouer, me surprenant par ce caprice inattendu. D’ailleurs elle essaya en vain pendant que je lui tenais l’objet droit entre les fesses, je le sentais fléchir sous le poids du corps. Devant cet insuccès, elle tourna la tête, me mit les lèvres sur l’oreille, et fermant les yeux, comme pour ne pas voir ce qu’elle allait dire, elle murmura, mais si bas, que je devinai plutôt que je n’entendis.

— Pourtant Janine m’a assuré que ça rentrait fort bien par là.

— Ah ! elle t’a dit ça la coquine ! Eh ! oui, ça rentre, mais avec des précautions pour la première fois. Quand tu seras faite, tu pourras t’enclouer dans cette posture, car c’est charmant ainsi. Mais puisque tu en veux là-dedans, nous allons y mettre quelques pouces. Seulement nous allons prendre une autre posture, plus commode pour une première visite.

Je l’installai à genoux devant une chaise, lui faisant présenter le derrière bien proéminent, les fesses écartées. Agenouillé devant la virginité qu’elle offrait en holocauste au sacrificateur, j’humecte le petit trou rose, ce qui le fit sautiller, le petit chatouilleux. Elle tira sur les bords, sur mon conseil, je plantai mon dard dans l’hiatus, je poussai, il entra élargissant le muscle qui défend l’entrée et qui se referma sur lui. Je l’y laissai un moment, puis je gagnai le fond, élargissant les parois, et me logeant jusqu’aux poils, la verge plus grosse à la racine, était étranglée par le muscle resserré.

Je la laissai ainsi, ne voulant pas fouiller le réduit trop étroit, et je me mis à la branler consciencieusement. Le bouton, très sensible à cette rude caresse, frétilla aussitôt, tous les alentours s’en ressentirent, les parois se resserraient, le muscle ce rétrécissait de plus en plus, contracté sur la racine, obligeant le foutre chassé des bourses à traverser le canal filet par filet, de sorte que le dégorgement dura longtemps, prolongeant mon plaisir et le sien.

J’étais si étroitement logé, et elle si aise d’être amplement chevillée, que nous restâmes liés étroitement. Le muscle se relâcha, les parois s’élargirent, je me mis alors à fouiller le gouffre, ressortant aux trois quarts, refoulant jusqu’aux poils, toujours avec la pression qu’exerce le muscle au bas de la verge. Quand je déposai mon offrande là-haut, s’ajoutant à la première, l’enclouée hennissait de plaisir.

Quand nous fûmes dégagés, elle me raconta la conversation qu’elle avait eue avec Janine, qui lui avait raconté comment je la prenais, que depuis ce moment elle grillait de goûter à ce plaisir. Elle m’avoua aussi que son amie regrettait de ne pouvoir associer à ce feu-là la langue de sa chérie, comme elle l’appelait.

— Qu’à cela ne tienne, lui dis-je, rien ne nous empêche de l’associer à nos jeux. Vous êtes liées par la plus tendre amitié, vous n’avez donc pas de connaissance à faire, ni de confusion à avoir, puisque, vous vous connaissez des pieds à la tête.

Il fallut combattre sa pudeur alarmée, elle ne pouvait se faire à l’idée d’associer un tiers à nos jeux, même ce tiers étant sa meilleure amie qui avait vu, palpé, manié cent fois pour une ses hontes nues. Enfin, à force d’insister et de lui répéter que la langue était incomparablement plus aimable que le doigt le plus expert dans cette affaire, il fut convenu que la Roussotte l’accompagnerait le lundi suivant, elle la mettrait au courant de nos relations.

Mais auparavant, je voulais essayer de la prendre, comme elle s’était présentée tout à l’heure, maintenant ce serait plus praticable, et c’est une posture bien avantageuse pour offrir le chat à l’amie agenouillée devant l’autel, mais ce sera pour la prochaine visite, je serais incapable en ce moment de mener l’expérience jusqu’au bout.

Je revins après une heure de repos, je fus vite en état. Elle vint à reculons s’asseoir sur le clou dressé, que je tenais vertical dans ma main comme un cierge. Elle écartait les bords, la pointe s’y incrusta, puis le gland entra, elle descendit sa croupe, engloutissant le bâton dans ses fesses sous lesquelles je le tenais. Elle voyagea un moment, se dressant sur la pointe des pieds, montant et descendant, pendant que je lui chatouillais le bouton. Quand elle sentit que le terme était proche, elle s’assit sur mes cuisses jouissant en tortillant ses fesses sur ma queue engloutie, qui se dégorgeait pressurée par les parois rétrécies.

Avant de nous quitter le soir, nous reprîmes l’expérience, mais cette fois sans faire un mouvement, elle, restant immobile sur le clou, moi, la branlant sérieusement. L’expérience fut concluante, elle se trémoussa bientôt, aspirant ma liqueur par la seule pression exercée par le muscle et le fourreau élastiques sur mon membre écrasé.

Elle regrettait de n’avoir pas à la place du doigt qui l’avait aidée, la moelleuse langue de sa chaude amie. C’était d’un bon augure pour l’avenir.

  1. Aurait été imprimé en réalité à Paris, mais inscrit Montréal en contrefaçon. Voir Histoire du livre et de l’imprimé au Canada