Nouvel Organum/Exemples d’analogues où ne se trouve pas la nature de la chaleur

23° L’huile d’origan, et autres du même genre, produisent un effet semblable en brûlant la partie osseuse des dents.

24° L’esprit-de-vin, bien rectifié et d’une grande force, a aussi une action semblable à celle de la chaleur, et si semblable que si on y jette un blanc d’œuf il se durcit et devient d’un blanc mat, à peu près comme celui d’un œuf cuit. Si l’on y jette du pain, il se torréfie (se grille) et se revêt d’une croûte comme le pain rôti.

25° Les plantes aromatiques et de nature chaude, comme l’estragon, le cresson alénois lorsqu’il est vieux, etc., quoique ces plantes, soit entières, soit pulvérisées, ne soient point chaudes au tact ; cependant, lorsqu’on les mâche pendant quelque temps, elles excitent dans la langue et le palais une certaine sensation de chaleur, elles semblent brûler.

26° Le fort vinaigre et tous les acides appliqués aux parties du corps dépouillées de l’épiderme, comme aux yeux, à la langue ou à quelque autre partie blessée et où la peau est enlevée, occasionnent un genre de douleur peu différente de celle qu’exciterait la chaleur même.

27° Les froids très-âpres occasionnent aussi une certaine sensation assez analogue à celle d’une brûlure :

Nam Boreæ penetrabile frigus aduvil[1].

28° Et ainsi des autres.

XII. En second lieu il faut présenter à l’entendement, et comme en parallèle, des exemples tirés de sujets qui soient privés de la nature donnée ; car la forme, comme nous l’avons dit, ne doit pas moins se trouver absente de tous les sujets où la nature donnée ne se trouve pas, que présente dans tous ceux où se trouve cette nature. Mais s’il fallait faire l’énumération complète de tous les sujets de cette espèce, elle serait infinie.

Ainsi il faut accoupler les exemples négatifs avec les affirmatifs, et ne considérer les privations que dans les seuls sujets qui ont le plus d’analogie avec les autres sujets où la nature donnée est présente et sensible. Nous appellerons cette seconde table, table de déclinaison ou d’absence dans les analogues.

EXEMPLES D'ANALOGUES NE SE TROUVE PAS LA NATURE DE LA CHALEUR.

Exemple négatif ou subjonctif (correspondant au 1er exemple affirmatif). On ne trouve pas que les rayons de la lune, des étoiles ou des comètes aient aucune chaleur sensible au tact ; il y a plus, c’est dans les pleines lunes qu’on observe les froids les plus âpres. Cependant l’on croit communément que les plus grandes étoiles fixes, lorsque le soleil est en conjonction avec elles, augmentent considérablement la chaleur de cet astre, et c’est en effet ce qu’on observe lorsqu’il est dans le signe du Lion et durant les jours caniculaires.

2° (corresp. au 2e affirm.). Les rayons du soleil ne produisent aucune chaleur sensible dans ce qu’on appelle la moyenne région de l’air ; et ce froid qui y règne, on l’explique assez bien en disant que cette région n’est assez proche ni du corps même du soleil d’où émanent les rayons, ni de la terre qui les réfléchit ; et ce qui appuie cette explication, c’est ce qu’on observe au sommet des hautes montagnes, qui sont en tout temps couvertes de neige à moins qu’elles ne soient prodigieusement élevées ; je dis prodigieusement, parce qu’on ne trouve jamais de neige ni sur le sommet proprement dit du pic de Ténériffe, ni sur celui des Andes du Pérou, les neiges n’occupant que la partie moyenne de leur penchant et ne s’étendant que jusqu’à une certaine hauteur. De plus, on s’est assuré que, sur ces mêmes sommets, l’air n’est nullement froid ; mais il est si rare, si ténu, si âcre sur les Andes, qu’il pique les yeux et les blesse par cette excessive acrimonie. Il irrite aussi l’orifice de l’estomac, et excite le vomissement. De plus, les anciens ont observé qu’au sommet de l’Olympe l’extrême ténuité de l’air obligeait ceux qui y montaient de se munir d’éponges imbibées d’eau et de vinaigre qu’ils approchaient de temps en temps de leur bouche et de leurs narines, cet air si rare ne suffisant plus à la respiration. On rapporte aussi que, sur ce même sommet, où il n’y avait jamais ni pluie, ni neige, ni vent, il régnait un calme si parfait que certaines lettres que les sacrificateurs traçaient avec leur doigt dans la cendre des sacrifices, sur l’autel de Jupiter, subsistaient jusqu’à l’année suivante sans s’effacer et même sans qu’on y aperçût le moindre changement. Aujourd’hui encore les voyageurs qui montent jusqu’au sommet du pic de Ténériffe n’y vont que de nuit, jamais de jour ; et peu après le lever du soleil leurs guides les avertissent et les pressent même de descendre, de peur apparemment que cet air si ténu ne dissolve leurs esprits et ne les suffoque.

3° (corresp. au 2e affirm.). Il faut que, dans les régions situées près des cercles polaires, la chaleur résultante de la réflexion du soleil soit bien faible et ait bien peu d’action ; car des Flamands qui hivernaient dans la Nouvelle-Zemble et attendaient que leur navire fut débarrassé des glaces énormes qui le tenaient comme bloque, voyant au commencement de juillet leur espérance entièrement frustrée, prirent le parti d’abandonner le bâtiment et de se hasarder dans leur chaloupe. Ainsi, il paraît que les rayons du soleil n’ont pas beaucoup de force, même sur une terre unie, et les rayons réfléchis n’en ont guère davantage, a moins qu’ils ne soient multipliés et réunis par quelque cause ou circonstance. Et c’est ce qui arrive lorsque le soleil approche du zénith, car alors les angles que les rayons réfléchis font avec les rayons incidents étant plus aigus, les rayons des deux espèces s’approchent, se serrent davantage, au lieu que, dans les grandes obliquités du soleil, ces angles étant fort obtus, les lignes des rayons des deux espèces sont plus distantes les unes des autres. Au reste, il faut observer qu’il est beaucoup d’effets dus aux rayons du soleil ou à la simple chaleur qui ne sont nullement proportionnés au degré de finesse de notre tact, en sorte que, par rapport a nous, ces effets ne vont pas jusqu’à produire une chaleur sensible, mais que par rapport aux autres corps, ils ne laissent pas d’imiter tous les effets de la chaleur.

4 (corresp au 2e affirm ) Il serait bon de tenter l’expérience suivante : construisez un miroir d’une figure toute contraire a celle qu’on donne ordinairement aux miroirs brûlants, placez-le entre la main et les rayons du soleil, et voyez s’il diminue la chaleur produite par les rayons solaires, comme le miroir brûlant l’augmente et lui donne plus d’intensité. Car il est évident, pour qui connaît la marche des rayons solaires, que, selon que ce miroir est construit dans une densité inégale par rapport a son milieu et a ses côtés, les images paraissent plus diffusés et plus grandes, ou plus resserrées et plus petites. Ainsi il faut faire les mêmes observations par rapport à la chaleur.

5 (corresp au 2e affirm) Mais voici une expérience qui demande encore plus d’exactitude, il faut voir si, a 1 aide d’un miroir brûlant d’une grande force et construit avec le plus grand soin, on ne pourrait pas réunir les rayons de la lune au point de produire tout au moins un très-faible degré de chaleur, et comme il pourrait arriver que ce degré de chaleur fut trop faible pour être sensible au tact, il faudrait alors recourir aux verres qui indiquent la température chaude ou froide de l’air en sorte que les rayons de la lune, réunis à l’aide du miroir brûlant, fussent projetés sur la surface d’un verre de cette espèce, et alors voir s’il en résulterait quelque faible degré de chaleur qui fit baisser l’eau.

6 (corrsp au 2e affirm) Il faudrait voir aussi quel effet produirait un miroir brûlant éprouve sur un genre de chaleur qui ne LIVRE DEUXIÈME, 97

fût point rayonnante ou lumineuse ; par exemple, sur celle du fer ou de la pierre simplement chauffés et non ardents, ou encore sur l’eau chaude ou tout autre corps ayant les mêmes conditions, et s’assurer si cette espèce de chaleur est augmentée par un tel miroir, comme l’est celle qui vient des rayons solaires.

7 [corresp. au 2e affirm.). Il faut encore éprouver le miroir brûlant par rapport à la flamme ordinaire.

8 (corresp. au 3e affirm.). On ne voit pas que les comètes (si toutefois on est fondé à les ranger dans la classe des météores) aient le pouvoir d’augmenter constamment, ou d’une manière bien sensible, les chaleurs dans l'année de leur apparition. On a pourtant observé qu'elles occasionnent souvent des sécheresses. De plus, les poutres ou colonnes lumineuses, les tourbillons de feu et autres semblables phénomènes, paraissent plutôt l’hiver que l’été, et surtout lorsque le froid est très-àpre, mais sec ; les foudres, les éclairs et le tonnerre sont assez rares en hiver ; leur temps est celui des grandes chaleurs. On croit communément que le météore connu sous lo nom d’étoile qui file a plutôt pour cause une matière visqueuse qui s'allume et brille un instant, que toute autre substance susceptible d’une chaleur un peu forte ; mais c’est un point qui ne peut être éclairci que par des observations plus exactes.

9 (corresp. au 4e affirm.]. Il y a des éclairs qui donnent une lumière très-vive, mais qui ne brûlent point ; ceux de ce genre ne sont jamais accompagnés de tonnerre.

10 (corresp. au 5e affirm.). Il paraît qu’il peut y avoir des éruptions de flammes ou des volcans dans les pays froids aussi bien que dans les pays chauds, comme le prouvent ceux de l'Islande et du Groenland. On voit aussi que les arbres des premières contrées sont quelquefois plus résineux, plus imprégnés de poix et plus inflammables que ceux des dernières, comme on en trouve des exemples dans le sapin, le pin et autres arbres de cette espèce. Mais dans quelle situation, dans quelle espèce de sol, ces éruptions ont-elles lieu le plus ordinairement ? voilà ce qu’il faudrait savoir pour pouvoir joindre ici à y affirmative une négative ; et c’est une recherche dont on ne s'est pas encore assez occupé pour être en état de satisfaire à ces questions.

11 (corresp. au 6e affirm.). Toute espèce de flamme, sans exception, est chaude, l'est perpétuellement, et l'est plus ou moins. Mais à cet exemple affirmatif il est tout à fait impossible d'en accoupler un négatif. On a cependant observé que cette sorte de lumière ou

1. Ce sont les thermomètres, nouveaux alors ; peut-être même Bacon avait-il inventé le thermomètre à air qu’il décrit dans l’aph. 13, § 38. ED. II 9

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de lueur connue sous le nom de feu follet, et qui donne quelquefois contre un mur, n’a qu'un très-faible degré de chaleur, peut-être un degré de chaleur égal à celui de la flamme de l'esprit-de-vin, qui est douce et tranquille. Une espèce de flamme encore plus douce, c'est celle qui, au rapport de certains historiens graves et dignes de foi, a paru quelquefois autour de la tête et de la chevelure de jeunes garçons ou de jeunes filles ; flamme qui ne brûlait nullement cette chevelure, et qui ne faisait que voltiger tout autour en tremblotant mollement et comme en la léchant. Mais un fait bien constaté, c’est celui d’un cheval faisant route de nuit, par un temps chaud et sec, et suant beaucoup, autour duquel parut une certaine lumière, sans aucune chaleur sensible. De plus, il y a quelques années (fait très-connu et qui a presque passé pour un prodige), le fichu de certaine fille très-jeune encore, un peu secoué ou frotté, paraissait lumineux ; ce qui pouvait venir de l'alun ou des autres sels dont le mouchoir était imprégné, qui y adhéraient superficiellement, s'y étaient comme incrustés et étaient brisés par le frottement. Un autre fait qui n’est pas douteux, c'est que toute espèce de sucre, soit candi, soit ordinaire, pourvu toutefois qu’il soit un peu dur, étant rompu dans l'obscurité ou gratté avec un couteau, jette des étincelles. De même l'eau de mer, battue par les rames, et durant la nuit, paraît étincelante. Disons plus : durant certaines tempêtes, et la nuit aussi, l'écume de la mer, fortement agitée, paraît toute lumineuse ; genre de lumière auquel les Espagnols donnent le nom de poumon marin. Quant à l'espèce de flamme connue des anciens navigateurs sous le nom de Castor et Pollux, et connue aussi des modernes sous celui de feu Saint-Elme, on ne s'est pas encore assuré par l'observation du degré de chaleur qu'elle peut avoir.

12 (corresp. au 7e affirm.). Tout corps fortement échauffé par le feu et poussé jusqu'au rouge ou jusqu'à l'incandescence, mais sans flamme, est perpétuellement chaud ; et à cette affirmative ne répond aucune négative. Mais ce qui en approche beaucoup, c'est l'exemple du bois pourri qui la nuit paraît lumineux ; et cependant n’a aucune chaleur sensible au tact. Il en est de même des écailles de poisson lorsqu'elles se putréfient ; en les touchant, on n'y trouve aucune chaleur sensible. Il en faut dire autant des vers luisants et de l'espèce de mouche connue en Italie sous le nom de luciole.

13 (corresp. au 8e affirm.). Quant aux eaux des bains chauds naturels, il faudrait savoir dans quelles sortes de lieux, dans quelles espèces de terrains elles coulent ordinairement ; mais c'est ce dont on n'a pas encore assez pris soin de s'assurer. Ainsi il n’y a pas non plus ici de négative.

14° (corresp. au 9e affirm.). Aux liquides très-chauds on peut accoupler, pour exemple négatif, ces liquides mêmes, lorsqu’ils sont dans leur état naturel. En effet, on ne trouve aucun liquide tangible qui soit naturellement chaud et qui demeure tel constamment. Mais la chaleur n’y est que passagère, purement accidentelle et de surérogation ; en sorte que les substances qui n’ont qu’une chaleur potentielle et sensible seulement par ses effets, comme l’esprit-de-vin, les huiles essentielles de plantes aromatiques, extraites par les procédés chimiques, et même l’esprit de vitriol (l’acide vitriolique), l’esprit de soufre (l’acide sulfureux), et autres substances semblables, qui brillent lorsqu’on leur laisse le temps d’agir, paraissent froids au premier contact. Or, l’eau des bains naturels, séparée de sa source et reçue dans un vase, se refroidit précisément comme celle qui a été échauffée par le moyen du feu. Il est vrai pourtant que les corps huileux paraissent un peu moins froids au tact que les corps aqueux. Par exemple l’huile est moins froide que l’eau, et la soie moins que le linge. Mais il faut renvoyer ces observations à la table des degrés du froid.

15° (corresp. au 10e affirm.). De même, à l’exemple affirmatif de la vapeur chaude, répond pour négative cette vapeur même considérée dans son état naturel et telle qu’on la trouve le plus ordinairement. Car les vapeurs qui s’exhalent des corps huileux, quoique très-inflammables, n’ont aucune chaleur sensible au tact, si ce n’est au moment même où elles s’exhalent du corps chaud.

16° (corresp. au 10e affirm.). De même encore, à l’air chaud répond pour négative cet air même envisagé dans son état naturel. Car nous ne trouvons ici-bas d’autre air chaud que celui qui a été ou renfermé ou soumis à un frottement violent, ou manifestement échauffé par les rayons du soleil, par le feu artificiel ou par tout autre corps chaud.

17° (corresp. au 11e affirm.). Nous trouvons ici pour négative les températures accidentelles qui sont plus froides qu’elles ne devraient l’être, eu égard à la saison ; températures qui, près de notre globe, ont pour cause les vents d’est ou de nord, comme les températures contraires ont pour cause un vent de sud ou d’ouest. On observe de plus que ces températures si douces sont accompagnées d’une certaine disposition a la pluie, et qu’au contraire les températures froides le sont d’une disposition à la gelée.

18° (corresp. au 12e affirm.). Ici l’exemple négatif sera l’air renfermé dans les souterrains durant l’été. Car, en premier lieu, si l’on demande quelle est, par rapport au froid et au chaud, la nature de l’air considéré en lui-même, cette question fait naître des doutes assez fondés. En effet, quant à la chaleur qu’on observe dans l’air en certains temps, il la doit manifestement à l’impression des corps célestes, et quant au froid qu’on y observe aussi, il peut avoir pour cause l’expiration de la terre Enfin, le froid qui rogne dans la partie de l’atmosphère qu’on appelle la moyenne région a pour cause les vapeurs froides et les neiges, en sorte que l’air extérieur et atmosphérique ne peut nullement servir à porter un jugement décisif sur cette question de la nature de l’air On en jugera mieux par des observations et des expériences sur l’air renferme. Mais, pour ôter toute équivoque, il faut que le vaisseau où l’on renferme cet air soit de telle figure et de telle matière qu’on puisse être assure que ce n’est pas ce vaisseau même qui, par sa force propre et particulière, communique à l’air qu’il contient un certain degré de chaleur ou de froid, qu’il ne livre pas aisément passage à l’air extérieur et n’en puisse recevoir les impressions. Ainsi servez-vous, pour cette expérience, d’un pot de terre, bouchez-le bien exactement a l’aide d’un cuir mis en plusieurs doubles, et tenez cet air ainsi exactement renfermé pendant trois ou quatre jours, après quoi, pour décider le point en question, ayant ouvert ce vase, portez-y tout à coup la main, ou un thermomètre avec son échelle divisée très-exactement.

49o (corresp au 13e affirm) Il est une autre question qu’on peut faire sur ce même sujet, celle tiédeur qu’on observe dans la laine, dans les peaux d’animaux, dans les plumes et autres semblables corps, vient-elle d’un faible degré de chaleur inhérent a ces substances, en tant qu’elles sont comme des excrétions d’animaux, ou aurait-elle pour cause une certaine substance grasse et huileuse qui par sa nature aurait de l’affinité avec la tiédeur ? ou enfin viendrait-elle seulement de ce que l’air y est renfermé et disséminé, comme nous l’avons dit dans l’article procèdent ? Car il parait que tout air dont on intercepte la communication avec l’air extérieur contracte un faible degré de chaleur Ainsi il faut choisir pour ses observations des corps filandreux, des tissus de Im et non de lame, de plume ou de soie, toutes substances qui sont des excrétions d’animaux. Il n’est pas non plus inutile d’observer que toutes les poudres, qui contiennent très-certainement un air disséminé, sont moins froides au tact que les masses dont elles sont tirées. Nous pensons, par la même raison, que toute espèce d’écume (en qualité de composé qui contient aussi de l’air) est moins froide que la liqueur même ou elle s’est formée.

20 (corresp au 14e affirm) Celui-ci n’a point de négative, car nous ne connaissons aucun corps, soit tangible, soit aeriforme, qui Page:Œuvres de Bacon, II.djvu/101 Page:Œuvres de Bacon, II.djvu/102 Page:Œuvres de Bacon, II.djvu/103 Page:Œuvres de Bacon, II.djvu/104 Page:Œuvres de Bacon, II.djvu/105


  1. Virg., Géorg., I, v. 93.