Monuments funéraires choisis dans les cimetières de Paris/47

Planche 47


Le tombeau en pierre de M. Ch. Emmanuel Sturler ne manque pas de caractère : la sculpture est de M. Matte. Celui d’un jeune Anglais est en marbre, et d’une noble simplicité. Le suivant, élevé au fils du général Diesbach, est heureux de proportion. Par l’image d’un papillon sculpté au milieu d’une couronne, l’artiste semble avoir eu en vue de fixer l’âme du défunt. C’est une idée neuve dont la foule des imitateurs ne manquera pas de s’emparer. Le tombeau de François Cordier est ajusté avec goût et orné d’emblèmes qui caractérisent bien le négociant que la justice, la prudence, la vigilance, la bonne foi ont conduit à la fortune. Ces quatre tombeaux sont au Cimetière de l’Est. Celui élevé au naturaliste Linnée, dans le parc de l’hôtel de Noailles, à Saint-Germain, est en pierre, excepté les deux médaillons, qui sont en marbre.