Méthode d’équitation basée sur de nouveaux principes/Résumé succinct des rapports officiels sur l'application de ma Méthode dans l'armée


RÉSUMÉ
DES RAPPORTS OFFICIELS
EN FAVEUR DE LA MÉTHODE.





Dans les dix premières éditions de ma Méthode, j’ai publié, en entier, les divers rapports officiels de MM. les généraux et officiers de cavalerie qui se sont occupés de mon système au point de vue militaire. J’ai jugé nécessaire de ne donner, dans cette édition, qu’un résumé succinct de toutes ces pièces, afin de pouvoir publier mes idées nouvelles sans rien changer au format du livre.

Mes lecteurs me sauront gré, sans doute, de remplacer ainsi ces rapports élogieux qui m’étaient précieux lors de l’apparition de mon ouvrage, tant par la spécialité et le talent de leurs rédacteurs que par l’impartialité qui les a dictés.

Je saisis cette occasion d’exprimer à MM. les officiers de l’armée ma profonde reconnaissance pour leur juste appréciation de ma Méthode et le zèle qu’ils ont déployé à son étude. Je me tiendrai toujours très-honoré de leur haute approbation.

L’intérêt seul du public a pu me déterminer à retrancher de mon livre leurs remarquables écrits.

Je prie ceux de mes lecteurs qui voudraient lire ces rapports en entier de se reporter aux éditions précédentes.

Je passerai sous silence quelques lettres qui ont précédé la mission qui m’a été confiée de faire étudier mon système dans les corps de troupes à cheval.

Rapport de M. de Novital, chef d’escadrons, commandant l’école de Saumur.

Analyse des exercices journaliers. — Progrès constatés, jour par jour, jusqu’à parfaite éducation obtenue en treize jours pour quarante chevaux.

M. de Novital continue :

« Les adversaires de M. Baucher veulent lui donner le cachet d’une imitation des Pignatel, Pluvinel, Newcastle, etc. ; mais ces célèbres écuyers, tout en prêchant l’assouplissement, l’équilibre, ont-ils enseigné une théorie aussi lucide, aussi juste, aussi bien raisonnée que celle de M. Baucher ? Non.

« La méthode de M. Baucher doit faire école, parce qu’elle s’appuie sur des principes vrais, fixes, rationnels, motivés. Tout en elle est mathématique et peut se rendre par des chiffres.

« A lui donc appartient la nouvelle époque qui commence ; à lui la gloire d’avoir mis le cheval dans la dépendance complète du cavalier en parace lysant toute résistance, toute volonté, et en remplaçant les forces instinctives par des forces transmises.

« L’opinion de MM. les capitaines instructeurs des 5e cuirassiers et 3e lanciers se trouve comprise dans ce que je viens d’émettre. »

Paris, 4 avril 1842.


Rapport au général Oudinot, par M. Carrelet, colonel de la garde municipale de Paris.

« Je vous dirai qu’officiers et sous-officiers sont unanimes pour approuver les procédés de M. Baucher, appliqués au dressage des jeunes chevaux. En quinze jours M. Baucher obtient des résultats meilleurs que ceux obtenus en six mois par les anciens procédés. Je suis tellement convaincu de l’efficacité des moyens professés par M. Baucher, que je vais soumettre à ces procédés tous les chevaux de mes cinq escadrons. »

Paris, 6 avril 1842.
Rapport du général marquis Oudinot au Ministre de la guerre.

Constatation des heureux résultats obtenus par la méthode. — Les principes de M. Baucher sont un grand et incontestable progrès. — Conclut à ce que les corps de troupes envoient des instructeurs s’initier à la méthode.

6 avril 1842.


Rapport du chef d’escadron Grenier, chargé du commandement des officiers envoyés à Paris pour étudier la Méthode.

Vingt-deux officiers ont reçu les leçons de M. Baucher lui-même. — Approbation entière des principes et de leurs démonstrations pratique et orale. — C’est surtout à l’école de cavalerie que la méthode doit être connue.

Versailles, 24 juillet 1842.


Rapport demandé par le colonel président de la commission chargée d’étudier le dressage des jeunes chevaux d’après la méthode Baucher, et rédigé par M. Desondes, lieutenant au 9e cuirassiers.

Ce rapport suit jour par jour l’éducation d’un cheval désigné.

Constatation des progrès simultanés du cavalier et du cheval.

La Méthode, par l’excellence de ces principes, remédie à la mauvaise conformation du cheval. — Elle est appelée à diminuer les proportions effrayantes des pertes de chevaux.

Enfin, dit M. Desondes, la plus heureuse des innovations doit amener une révolution dans la cavalerie.

15 juillet 1842.


Rapport du commandant de l’Ecole royale de cavalerie de Saumur.

« Je me résume en disant que la nouvelle méthode doit être un grand bien, une amélioration incontestable pour la cavalerie.

« Je fais donc des vœux pour son adoption et sa prompte introduction dans l’armée. »

Saumur, 6 août 1842.


Rapport sur l’essai de la nouvelle méthode fait an camp de Lunéville, par M. Baucher fils.

«… La sollicitude éclairée de M. le Ministre de la guerre pour l’armée est un sûr garant que cette méthode trouvera en lui un puissant prolecteur, et que toutes les troupes à cheval pourront bientôt mettre à profit les importants avantages que procure son application. »

Les Membres de la Commission :
Capitaines de JUNIAC, de CHOISEUL, GROSJEAN ;
lieutenant-colonel HERMET ; général GUSLER.


Outre tous ces rapports, j’ai reçu l’adhésion de la plus grande partie des officiers de cavalerie. Quatre-vingt-trois colonels ou capitaines, sur cent deux, approuvent mon système.