TABLE DES MATIÈRES
Pages
Les quatre âges de la science antique : la période hellène, 1 ; — alexandrine, 2 ; — gréco-romaine, 5 ; — l’âge de décadence ou des commentateurs, 7. — Objet de l’ouvrage : les origines de la pensée scientifique, 8. — Méthode suivie dans l’histoire de la philosophie, 9. — Méthode à appliquer dans l’histoire de la science, 11. — Comment ces deux méthodes doivent se compléter réciproquement, 11. — Plan de l’ouvrage ; monographies ; ordre chronologique, 13. — Critique des sources : les fragments ; la tradition des doxographes grecs, 14.
CHAPITRE I
L’ouvrage historique de Théophraste, 18. — Les abrégés par noms d’auteurs et ceux par ordre de matières, 20. — Abus de l’opposition historique des doctrines, 22. — Les Placita du Ps.-Plutarque, 23. — Le premier livre des Éclogues de Stobée, 24. — Le recueil d’Aétius, restitué par Diels, 25. — Existence d’un recueil de Placita encore plus ancien, 26. — Le Ps.-Galien et Hermias, 27.
CHAPITRE II
Ératosthène et Apollodore d’Athènes, 29. — Autres autorités chronologiques de Diogène Laërce, 30. — L’époque des sept sages, 32. — L’éclipse de Thalès, 36. — La prise de Sardes par Cyrus, 39. — Xénophane et les Éléates, 41. — Anaximandre et Pythagore, 43. — Anaximène, 44. — Héraclite, Anaxagore, 47. — Empédocle, Protagoras, 48. — Démocrite, 49. — Conclusion, 50.
CHAPITRE III
Thalès a emprunté à l’Égypte, non seulement ses connaissances mathématiques et astronomiques, mais aussi sa cosmologie. — Sa vie ; sa prédiction d’une éclipse de soleil ; comment on a pu arriver à prédire les éclipses sans en connaître les causes, 54. — Ce que Thalès pouvait savoir : en arithmétique, en géométrie, en astronomie ; prédictions météorologiques ; ce qu’il ignorait, 60. — Restitution du système cosmologique de Thalès ; ses autres opinions, 70.
Doxographie de Thalès, 76.
CHAPITRE IV
I.
Le savant. — Le gnomon et les cadrans solaires anciens ; la sphère céleste ; la première carte géographique, 81.
II.
Le système. — Restitution de la cosmologie d’Anaximandre d’après Teichmüller ; nouveaux détails ; originalité du Milésien : ses fantaisies numériques ; points qui restent conjecturaux, 87.
III.
L’infini et l’indéterminé. — Anaximandre a conçu le temps, mais non l’espace comme infini. Son concept de la matière comme continu-indéterminé, 93.
IV.
Les doctrines sur l’origine du monde. — Aperçu historique sur les thèses de l’éternité, de la création, de l’évolution périodique, de l’entropie. Critique des deux dernières, 100.
Doxographie d’Anaximandre, 113. — Fragments. 117.
CHAPITRE V
I.
Une thèse de Pythagore. — Possibilité de déterminer indirectement certaines doctrines physiques de Pythagore. — Exemple de la respiration du vide par le monde, niée par Xénophane. — Histoire du concept de l’infini ; son affirmation par Pythagore ; sa négation par Parménide ; les tenants de l’infinitude ; le compromis d’Aristote. Position de Xénophane, 119.
II.
Xénophane poète. — Sa vie et son caractère ; sa lutte contre le polythéisme, 127.
III.
Xénophane physiologue. — Ses idées sur la nature ; elles n’ont point le caractère scientifique, 131.
IV.
Une erreur de Théophraste. — Méprise historique sur les opinions de Xénophane relatives à l’infinitude, 131.
Doxographie de Xénophane, 139. — Fragments, 143.
CHAPITRE VI
I.
Le concept du continu. — Anaximène ne reconnaît pas la matière comme illimitée ; il donne au mot ἄπειρον le même sens qu’Anaximandre, 146.
II.
Le système cosmologique. — Progrès scientifiques. Hypothèse d’astres obscurs pour l’explication des phases et des éclipses. La sphère solide ; comparaison avec la doctrine d’Empédocle. L’ordre des planètes ; rapprochement avec Héraclite, 149.
III.
L’unité de la matière. — Anaximène est le premier qui ait expressément professé l’unité de la matière. Pluralisme empirique de la science moderne : le monisme théorique est indémontrable, 158.
Doxographie d’Anaximène, 164.
CHAPITRE VII
I.
Le système cosmologique. — Aperçu général ; détails sur l’évolution de la genèse et de la destruction du monde, 168.
II.
Héraclite théologue. — Caractère spécial et antiscientifique d’Héraclite. Son importance philosophique ; concept de logos, 171.
III.
L’influence égyptienne. — Le mythe de Dionysos et de Prosymnos ; explications d’
Éd. Zeller et de Teichmüller. Éléments divers des doctrines d’Héraclite ; son rôle. 173.
IV.
La destinée des âmes. — Croyances égyptiennes sur ce sujet ; discussion des fragments d’Héraclite, 182.
V.
La conscience du logos. — Le Dieu d’Héraclite comme conscient et personnel ; difficultés, 186.
Doxographie d’Héraclite, 190. — Fragments, 193.
CHAPITRE VIII
Hippasos, 201. — Les écrivains qui ont pythagorisé : Alcméon et Parménide, 203. — Doxographie d’Alcméon, 204. — Les binaires pythagoriens, 205. — Cosmologie d’Alcméon ; le double enseignement de Pythagore ; la forme des astres et l’explication des éclipses dans son école, 208. — Opinions physiologiques d’Alcméon ; la sensation, la génération, 213.
CHAPITRE IX
I.
La vérité et l’opinion. — Position de Parménide ; son réalisme, d’après ses fragments ; il ébauche une théorie de la connaissance et, par là seulement, jette les fondements de l’idéalisme, 218.
II.
Le dualisme physique de Parménide. — Caractère semi-pythagorien de sa physique ; les deux formes de l’être ; la genèse du monde. 225.
III.
La cosmologie. — Rapprochement avec les opinions de Pythagore, de Xénophane et d’Anaximandre. Les couronnes de Parménide. Progrès scientifiques, 229.
IV.
Les éléments pythagoriques du système. — L’Ananké et les personnifications mythologiques. — La théorie de la lumière ; rapprochement avec Empédocle et Philolaos, 234.
Doxographie de Parménide, 239. — Fragments, 243.
CHAPITRE X
Importance de la dialectique de Zénon d’Élée, au point de vue de l’histoire des mathématiques. Signification de sa négation de la pluralité ; elle est dirigée contre le concept du point chez les pythagoriens, 247. — Les arguments de Zénon d’après Eudème et Simplicius, 252. — Explication nouvelle des arguments contre le mouvement, 255. — Zénon reste placé sur le terrain réaliste de même que Parménide, 258. — Succès historique de ses thèses, 260.
CHAPITRE XI
Mélissos est l’auteur du monisme transcendantal généralement attribué à toute l’école éléatique. Pourquoi il a été estimé au-dessous de sa valeur ; réfutation des critiques d’Aristote, 262. — Mélissos n’a connu ni Anaxagore, ni Empédocle, ni les atomistes ; ce n’est point un physicien, 267.
Fragments de Mélissos, 271.
CHAPITRE XII
I.
L’homme et le savant. — Caractère d’Anaxagore ; travaux scientifiques qu’on lui attribue ; son astronomie, 275.
II.
Théorie de la matière. — Distinction de la matière et de la cause du mouvement ; la matière conçue comme divisible à l’infini et sans éléments primordiaux distincts ; erreurs historiques sur cette doctrine, 280.
III.
Critique de la conception d’Anaxagore. — Valeur de sa conception ; sa forme moderne, renouvelée par Kant ; comparaison avec la vraie doctrine d’Anaxagore ; nouvelle explication de plusieurs fragments, 283.
IV.
Influence historique de la conception d’Anaxagore. — Rapports avec la théorie des Idées, 290. — La matière d’après Platon et d’après Aristote, 292.
Doxographie d’Anaxagore, 295. — Fragments, 301.
CHAPITRE XIII
I.
Les milieux fluides. — L’Amour et la Haine d’Empédocle sont des éléments étendus ; origine de leur conception, 304. — Forces reconnues implicitement par Empédocle en dehors de ces éléments : l’attraction des semblables ; la loi du déplacement réciproque des milieux, 307. — Restitution de la cosmogonie d’Empédocle ; éclectisme de ses conceptions, 311.
II.
La cosmologie. — Détails du système ; caractère de la doctrine des quatre éléments, 316.
Doxographie d’Empédocle, 320. — Fragments, 328.
APPENDICES
Traduction du fragment, relatif aux sensations, de l’ouvrage historique de Théophraste sur les Opinions des Physiciens. — Les sens : opinions de Parménide, Empédocle, Platon, Alcméon, Anaxagore, Clidème, Diogène d’Apollonie. — Les objets sensibles : opinions de Démocrite et de Platon (Timée).
Comment l’arithmétique apparaît dans Euclide, 369. — Nicomaque, Théon de Smyrne, 370. — Iamblique, 372. — Les Théologoumènes, 373. — Le fragment de Speusippe sur les nombres pythagoriques, 374. — Plan de l’arithmétique pythagorienne depuis Speusippe ; question de l’origine des spéculations mystiques sur les nombres de la décade, 375. — Anciens pythagoriens cités sur ce sujet, 377. — Citations d’un caractère scientifique sur l’arithmétique, 380. — Thymaridas ; époque où il vivait ; c’est le seul pythagorien dont on puisse dire qu’il ait vraiment traité de l’arithmétique, 382. — Les épanthèmes de l’arithmétique, dans Iamblique, 386. — Traduction du fragment de Speusippe et notes explicatives, 386.