Livre:Rudler - La Jeunesse de Benjamin Constant, 1909.djvu
Titre | La Jeunesse de Benjamin Constant |
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Auteur | Gustave Rudler ![]() |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1909 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Pages
Avant-propos
Le sens de la vie de Constant : un drame spirituel, par lequel il passe des idées du xviii" siècle à celles du xix". — Une précaution de méthode à observer. — Trois points de vue secondaires.
La légende esthétique. — Constant tijpe psychologique. Ce qu’il représente. — Je me propose de mettre au premier plan l’étude historique, sans renoncer à l’analyse abstraite.
La légende domestique. — Réputation de Constant. — Constant bourreau de lui-même. — Sainte-Beuve : sa virulence. Critique de sa critique : par l’orientation générale de sa documentation (d’où découle l’étroitesse de sa morale) et par les limites de cette documentation. — Sous Sainte-Beuve. — Depuis Sainte-Beuve.
La légende politique. — La prétendue versatilité de Constant. Position de la question
LA PREMIÈRE ÉDUCATION DE B. CONSTANT
(1767-1780).
CHAPITRE I
LES ANTÉCÉDENTS PSYCHOLOGIQUES
Naissance de Benjamin. — Mort de sa mère. — L’ascendance maternelle.
— L’ascendance paternelle. Troubles de la volonté, altérations du caractère, qui proviennent d’une force nerveuse splendide dévoyée par des éducations mal comprises. Intellectualité et grâce mondaine séculaires. 31
Son histoire. - Elle se charge jusqu’en 1772 de l’éducation de Benjamin 5O
I. La forme essentielle de cette éducation : intellectualisme, c’est-à-dire égoïsme.
II. Le père. — Son attitude et ses leçons. — L’individualisme et l’utilitarisme étroit, c’est-à-dire encore l’égoïsme. III. Les précepteurs. — Corruption. — Solitude, soit toujours l’égoïsme. {D’après les textes postérieurs.) 57
I. La formation morale. Le tempérament. — Un portrait de Benjamin.
— Éducation religieuse. — Education morale. — Benjamin en I77u-1776.
— Précocité passionnelle. — Les deux traits caractéristiques : nervosité, sensibilité.
IL La formation intellectuelle. — Attaches de Benjamin avec le pays de Vaud : libéralisme et cosmopolitisme. — Premier idéal de talent : intellectualisme. — Ktudes. — Lectures françaises. — Impiété et libertinage. Le xvni’^ siècle français.
III. Les premiers essais. — Pièces scolaires : esprit plus critique que créateur. — Pièces d’imagination personnelle : la raillerie. — Les Chevaliers. Confirmation des facultés critiques. Apparition de l’ironie et du dédoublement. (D’après les documents primitifs. "> 71
.e tempérament : nervusisme. — L’éducation, directement opposée à ce qu’elle aurait dû être, fournit un aiguillon : la vanité ; et point de frein, sinon pourtant la timidité, et l’intellectualisme. — La sensibilité de Constant 101 Page:Rudler - La Jeunesse de Benjamin Constant, 1909.djvu/557 Page:Rudler - La Jeunesse de Benjamin Constant, 1909.djvu/558 Page:Rudler - La Jeunesse de Benjamin Constant, 1909.djvu/559
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